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Témoignages de rencontres avec le Christ
n°341

Damas (Syrie)

31 mai 1984

Le message du Christ à Myrna Nazzour

Le 31 mai 1984, jeudi de l’Ascension, Jésus en majesté, montant au Ciel, apparaît à Myrna Nazzour. Elle se trouve dans sa maison, à Damas, là où, deux ans auparavant, ses mains et une petite icône de Marie, alors en sa possession, avaient spontanément commencé à exsuder une huile aux propriétés guérissantes. Depuis, cette maison du quartier de Soufanieh attire les foules : chrétiens comme musulmans viennent du Proche-Orient, de toute l'Europe, du Canada et des États-Unis pour y prier et méditer les messages reçus par Myrna.

© Shutterstock, Nikki Zalewski.
© Shutterstock, Nikki Zalewski.

Les raisons d'y croire :

  • Cette apparition du Christ s’inscrit dans un ensemble de phénomènes ayant débuté en 1982. Cela fait donc deux ans que Myrna Nazzour est observée quasiment en continu par plusieurs centaines de personnes (y compris des sceptiques et des musulmans) – des personnes qui n’ont aucun intérêt à confirmer la véracité des événements surnaturels. Aucune fraude n’a pourtant été dénoncée.
  • Myrna est la seule à voir Jésus. Mais son extase, quant à elle, est bien visible par tous, et cet état pourrait difficilement être feint. En particulier, les exsudations d’huile au front, au visage, au cou, à la poitrine et aux mains ne peuvent être le fruit d’une machination.
  • Les exsudations d’huile par les yeux sont particulièrement impressionnantes, car elles provoquent une grande douleur chez Myrna, qui se serait blessée sans le secours de deux personnes. Une telle agitation ne se met en scène que chez un acteur professionnel !
  • Le récit de ces événements du 31 mai 1984 m’a été personnellement rapporté par le père Zahlaoui, qui en a été un témoin direct.
  • Avant d’accepter d’étudier les événements de Soufanieh, le père Zahlaoui a été sollicité plusieurs fois. Mais, n’ayant aucun attrait pour les phénomènes inexplicables, il refuse à trois reprises. À la demande de son évêque, monseigneur Abou Moch, il accepte finalement de suivre avec prudence et discernement les phénomènes extraordinaires qui entourent Myrna Nazzour (apparitions, messages, exsudations, guérisons…). Sa conclusion est que ce qui se produit à Soufanieh est véritablement semblable à l’Évangile.

Synthèse :

J’arrivais d’Antioche, où j’avais été ému et bouleversé de découvrir les racines chrétiennes de mes ancêtres, dans la grotte même où, il y a deux mille ans, saint Pierre et ses amis avaient célébré l’Eucharistie dans le plus grand secret, quelques mois après la mort, la résurrection et l’Ascension du Christ. J’arrivai donc en Syrie, à Damas, et me rendis à la maison de Myrna, dans le quartier de Soufanieh, tout près de Bab Touma (la Porte Saint-Thomas). Cachée derrière des saules, en retrait du boulevard, celle-ci se fondait dans les maisons des alentours, avec une façade unie, trouée par une terrasse, et des fenêtres étroites. Sans la petite image de la Vierge à l’Enfant, conservée dans une boîte vitrée, j’aurais pu chercher longtemps ce lieu où Marie avait choisi d’apparaître. Je poussai la porte : quelques marches me séparaient d’un patio, dans lequel une centaine de personnes se pressaient pour prier devant une petite icône posée sur un autel, dans une petite cupule.

Un prêtre tout de noir vêtu prit la parole d’une voix grave et nette, dans un arabe littéraire brillant, fustigeant les hommes de pouvoir et d’argent, que l’orgueil aveuglait. Le Liban était alors en pleine guerre civile – l’insurrection des Frères musulmans à Hama avait appelé une réponse militaire foudroyante et sanglante – et le père Zahlaoui (les fidèles qui étaient là me chuchotaient son nom, très étonnés que je ne le connaisse pas), sans filtre, dénonçait la corruption, la violence et l’injustice de la classe politique alors au pouvoir.

Mais qui était-il, et d’où lui venait ce courage ? Apprenant que j’étais français et originaire d’Alep, il s’avança vers moi, alors que le patio se vidait lentement, et se présenta très simplement :

« Je suis syrien, ordonné prêtre en 1959 (il y a un peu moins de quarante ans) et aumônier des étudiants de Damas, me dit-il dans un français parfait et soutenu. Du Liban aux Pères blancs de Jérusalem, j’ai cherché ce qui pourrait le plus s’incarner dans ma vie de prêtre en allant effectuer un stage à Lyon, dans la congrégation du Prado, fondée par le père Chevrier. La "Société des Pauvres Prêtres", dits "Prêtres du Prado", a été pour moi une découverte et j’en ai rapporté ce que j’appelle "la graine du Prado", c’est-à-dire le souci de vivre l’Évangile à la lettre, en communauté sacerdotale et avec les plus pauvres. À l’époque, après mon enseignement à Jérusalem, nombreux ont été les séminaristes qui ont adhéré à ce mouvement, qui se réclamait de cette spiritualité très répandue dans le Proche et le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Irak, Jordanie, Égypte et même Iran).

— Ce n’est pas un hasard si nous sommes aujourd’hui ensemble à Soufanieh, lui dis-je. Vous m’avez surpris par votre audace et votre courage, mais je souhaiterais partager votre approche d’un événement que vous connaissez beaucoup mieux que moi et que vous accompagnez depuis le début avec une certaine autorité, je crois.

— Par ma formation et mon tempérament, je suis allergique à tout phénomène religieux irrationnel et inexplicable. Quand les jeunes de la chorale Chœur Joie de Damas, que j’ai fondée en 1977, m’ont sollicité pour venir à Soufanieh afin de me faire une opinion sur ce que l’on en rapportait, j’ai opposé trois fois un refus ; puis j’ai fini par accepter, et ce que j’ai découvert m’a d’abord étonné, puis secoué au point que, le soir même, j’en ai référé à mon évêque, monseigneur Abou Moch, vicaire du patriarche. Il m’a demandé de suivre le "phénomène" avec prudence et discernement. C’est ce que nous avons fait avec le père Maalouli, conseiller lazariste de Myrna, pour conclure qu’au fond, nous avons en Soufanieh tout simplement des pages d’Évangile. D’ailleurs, ce que nous avons vécu ce jeudi 31 mai, jour de l’Ascension, en témoigne encore une nouvelle fois.

— Comment Myrna et vous-même avez-vous vécu ce nouvel événement ?

— Quand je suis arrivé, ce jour-là, pour cette grande fête liturgique, Myrna m’a confié "qu’elleaimerait tant voir le Christ", après avoir été gratifiée par les apparitions de la Vierge Marie – comme vous devez le savoir, puisque vous êtes là. J’ai été surpris et je n’ai pu m’empêcher de lui dire qu’il faudrait y mettre le prix ! À 15 heures, elle est allée dans sa chambre pour s’étendre sur son lit et, tout de suite, elle a senti une exsudation d’huile du front, du visage, du cou, de la poitrine et des mains, et pour la toute première fois des yeux, lui provoquant des douleurs atroces, à tel point que deux personnes ont dû lui tenir les mains pour qu’elle ne se blesse pas. À 15 h 45, elle nous a dit : "Je l’ai vu !" et elle est entrée en extase. Un quart d’heure après, les yeux bien ouverts, elle nous a dicté le message qu’elle avait reçu et nous a décrit ce qu’elle a vu : d’abord le Christ tel que le représente l’art byzantin, en majesté, montant au Ciel. Il lui a alors adressé un message très fort, suivi d’une prière.

« Ma fille, je suis l’alpha et l’oméga. Je suis la vérité, la liberté et la paix. Je vous laisse ma paix. Que ta paix ne repose pas sur les paroles des gens, en bien comme en mal. Méprise-toi, car celui qui ne cherche pas l’approbation des gens et ne craint pas leur désapprobation jouit de la paix véritable. Et cela se réalise en moi. Vis ta vie douce et tranquille. Que les fatigues entreprises pour moi ne te brisent pas. Réjouis-toi plutôt : ces fatigues ne se prolongeront pas, et tes douleurs ne dureront pas. Prie avec recueillement. La vie éternelle mérite toutes ces souffrances. Prie pour que s’accomplisse en toi la volonté de Dieu, et dis :

"Bien-aimé Jésus, accorde-moi de me reposer en toi, par-dessus toute chose, par-dessus toute créature, par-dessus tous tes anges, par-dessus toute louange, par-dessus toute joie et exultation, par-dessus toute gloire et dignité, par-dessus toute l’armée céleste. Car toi seul es le Très-Haut, toi seul es puissant et bon par-dessus tout. Viens à moi, console-moi, délie mes chaînes et accorde-moi la liberté. Car sans toi ma joie est incomplète. Sans toi ma table est vide. Alors je viendrai pour dire : Me voici venu, car tu m’as invité." »

Le père Zahlaoui poursuivit :

« C’est un message magnifique, qui échappe à l’entendement de celle qui l’a reçu. Nous avons prié et médité ensemble. Pour moi, tout ce que j’ai pu voir et entendre à Soufanieh est une confirmation de la vie sacerdotale telle que je la concevais, une incarnation totale dans ce monde où je suis né, en tant que prêtre en marche au service des jeunes, des petits, pour les aider à s’élever dans un souffle évangélique, pour réellement s’incarner dans la joie et l’amour universel.

Il est aussi en pleine actualité quand il nous met en garde : nous ne devons pas craindre la désapprobation ! Notre hiérarchie, votre hiérarchie en Occident, ne doit pas prôner ce que vous appelez le "politiquement correct". Hélas, depuis la première fois que je suis allé en Europe, en 1955, j’ai pu constater que même l’Église recherchait plus l’approbation du monde que celle de Dieu. À se fondre dans le monde, on s’égare et on s’éloigne de la vocation prophétique de l’Église du Christ. Un prophète doit dire non à ce qui est mal, oui à ce qui est bien, sans hésitation et sans crainte. C’est un reproche que je fais constamment et que j’adresse parfois au Saint-Père ou aux autorités patriarcales par des lettres ouvertes…

— Ou, aux autorités civiles, comme vous l’avez fait publiquement tout à l’heure !

— Naturellement, nous ne devons rien craindre quand on exprime ce qui est juste et bien. Certains vous disent : "On veut bien donner, faire des efforts, mais on aura quoi en échange ?" Laissez le commerce aux commerçants, le Christ ne fait pas de commerce, il a aimé et il nous aime tout simplement. Soufanieh nous a appris beaucoup de choses. On me demande : "Mais pourquoi le Seigneur se manifeste-t-il à Damas, c’est-à-dire dans le monde arabe, pourquoi lui ou la Sainte Vierge nous parlent-ils en arabe ? Pourquoi les miracles touchent-ils aussi des musulmans ? On en arriverait presque à douter d’un miracle qui aurait guéri une musulmane, parce qu’elle est musulmane !"

Nous avons reçu un jour une paralysée musulmane de quarante-cinq ans, accompagnée de son fils et d’un médecin athée originaire de Jordanie et réfugié en Syrie. Ce médecin, pourtant de culture chrétienne, s’était fait fort de "démonter le phénomène Soufanieh" en s’appuyant sur sa "science" par un constat inattaquable. Le soir même de la guérison, il m’a avoué : "Père, ce que je viens de constater là me pousse à jeter l’éponge, et à déposer les armes."

Car la guérison a été immédiate, spectaculaire et définitive. Ce scientifique avait tout prévu, sauf la puissance de Dieu ! Tout dans Soufanieh, les messages, la multiplication des signes (écoulements, stigmatisations, guérisons…), démontre la présence de Dieu, l’amour extraordinaire de Dieu, l’amour universel de Dieu. C’est une invitation de Dieu que Dieu envoie aux hommes pour dépasser tout clivage confessionnel, national, social, à un moment où le monde arabe est méprisé, exploité, marginalisé, écrasé, et je dirais humilié souvent par ignorance et par convoitise.

Tout cela est pour moi une espèce de promotion humaine offerte par l’amour de Dieu : des grâces bénéfiques de Dieu, qui étonnent jusqu’à aujourd’hui par leur caractère gratuit. D’ailleurs, toute l’incarnation est gratuité totale.

Soufanieh est un appel à se retrouver tous en enfants de Dieu, à égalité devant lui et devant son amour, en attente de réponse, pour vraiment vivre cet amour les uns vis-à-vis des autres. C’est pourquoi je me suis engagé à fond, quand j’ai eu la conviction nette que le Christ était là. Il y eut des jours où je me sentais être appelé à lutter contre toute la ville de Damas. Il y avait une telle résistance des gens et, paradoxalement, de la société chrétienne, de sa hiérarchie et de ses religieux ! On aurait dit un mur de résistance. Les gens ne supportaient pas de tels événements, ne les comprenaient pas et certains ne souhaitaient même pas venir les voir. Ils étaient très sceptiques.

Or, à Soufanieh, ce qui est à mon avis le plus marquant, c’est la certitude que Dieu nous aime. C’est pourquoi le Christ utilise des moyens simples et humbles, comme celui de l’écoulement d’huile à travers le corps de Myrna et comme les milliers d’images de la Vierge à l’Enfant que nous avons distribuées. L’huile ne fait pas de bruit, Dieu ne fait pas de bruit ! Les hommes font beaucoup de tapage pour imposer leur présence. Mais le Dieu de Soufanieh veut nous dire tout simplement : "Je suis là, je vous aime, je vous invite à m’aimer en vous aimant les uns les autres."

Et c’est la raison pour laquelle la Vierge, dans son premier message, nous avait dit : "Je ne demande pas de l’argent à donner aux pauvres, ni de l’argent à distribuer aux Églises (Atloubou Al-Mahaba), je demande l’amour, car ceux qui donnent leur argent aux Églises et aux pauvres sans amour, ceux-là ne sont rien !" »

Jean-Claude et Geneviève Antakli, écrivains et biologistes.


Aller plus loin :

Geneviève et Jean-Claude Antakli, Dieu existe. Ses merveilles étincellent sous nos yeux, Éditions du Parvis, 2020.


En savoir plus :

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