Le surnaturel se déploie dans la vie d’Alan Ames

Alan Ames naît en 1953 en Angleterre dans un milieu très pauvre. Son père alcoolique et violent laisse une douloureuse empreinte dans la vie d’Alan, qui tombe dans la délinquance pendant sa jeunesse. Marié et père de famille, il vit en Australie lorsque, à l’âge de quarante ans, il est gratifié de plusieurs phénomènes surnaturels par lesquels Dieu l’appelle à se convertir. À la demande du Christ, Alan témoigne ensuite dans le monde entier de ce que l’amour et le pardon divins ont accompli pour lui. Son témoignage s’accompagne de charismes forts (guérisons, paroles de connaissances, visions mystiques). Le ministère d’Alan Ames obtient la permission et le soutien explicites de l’épiscopat australien.

Les raisons d'y croire :

Alan, délinquant notoire dans sa jeunesse, ne s’est jamais intéressé à la religion avant ses quarante ans. Endurci, il est habité par une violence continuelle.

Un soir, en 1993 – alors que « je n’avais pas bu une goutte d’alcool », précise Alan –, une puissance maléfique tente de l’étrangler. Il lutte toute la nuit et s’entend conseiller de prier le Notre Père, ce qui le sauve. Le lendemain matin, épuisé, il constate des marques sur son cou, qui lui confirment qu’il n’a pas rêvé. À partir de cet événement, Alan fait entrer la prière dans sa vie.

Il est ensuite gratifié d’apparitions de sainte Thérèse d’Avila, qui lui présente la prière du rosaire, puis de Jésus, qui lui fait voir la douleur de sa passion et celle que les péchés d’Alan lui infligent. Bouleversé, Alan tombe à genoux devant le Seigneur et pleure pendant plus de trois heures, lui qui pourtant « n’est pas du genre à pleurer ». Alan va confesser dès le lendemain toutes ses fautes passées et en ressort transformé. « C’est comme si je devenais quelqu’un de nouveau », dit-il.

Alan a également des visions de Jésus en Palestine, que le Seigneur lui demande de consigner par écrit et de présenter à l’évêque local. Ce dernier, après une minutieuse enquête, approuve leur parution. Les visions d’Alan s’accordent avec les Évangiles, ainsi qu’avec celles de Maria Valtorta, du point de vue topographique, archéologique, historique ou astronomique. Les visions reçues par Alan ont été publiées dans un livre intitulé Through the Eyes of Jesus (Au travers des yeux de Jésus).

Jésus demande à Alan de prier de façon particulière pour la guérison des malades. De multiples guérisons par la prière ont ainsi été documentées. On peut donner l’exemple d’un adolescent paraplégique dans le canton du Säntis (Suisse) qui, sans explications médicales, retrouve toutes ses facultés motrices deux jours après la prière d’Alan Ames.

En 2002, alors qu’il est en Amérique pour une conférence, Alan fait l’expérience d’une bilocation entre l’Amérique et l’Australie. Il est tenté de douter de cette expérience, pensant que c’est son imagination qui a travaillé. Mais, lors de sa bilocation, il croise en Australie une religieuse de la Miséricorde qui témoigne a posteriori que cette rencontre a effectivement eu lieu à ce moment-là.

Synthèse :

Alan naît en 1953 à Londres dans une famille très pauvre, avec un père alcoolique et violent, traumatisé de la Seconde Guerre mondiale. Sa jeunesse est tumultueuse et faite de menus larcins. À l’adolescence, membre d’une bande de motards, il vit de haine, de violence et d’alcool, apprend les arts martiaux pour « faire mal » et se bagarre très souvent. Après son mariage, il déménage en Australie et devient père de deux enfants, ce qui ne l’empêche pas de garder au fond de lui cette violence, un sentiment de vide et l’habitude de l’alcool.

Un soir de 1993, alors qu’il est dans sa chambre d’hôtel, en déplacement professionnel – « et que je n’avais pas bu une goutte d’alcool », précise-t-il –, il est attaqué par un démon contre lequel il va lutter toute la nuit. Sauvé par la prière du Notre Père, qu’il s’entend conseiller de prier, il se réveille le lendemain avec des marques sur le cou et des douleurs dans tout le corps. Alan a alors quarante ans. À partir de cet événement, il fait entrer la prière dans sa vie et pratique régulièrement. Un soir, dans un autre hôtel, alors qu’il est en train de prier, sainte Thérèse d’Avila lui apparaît et lui demande de prier le rosaire. Il est réticent car il trouve cela trop long et trop ennuyeux. Sainte Thérèse insiste et le fait finalement plier : « Le rosaire est comme une chaîne que tu accroches au cou de Satan et qui brise son emprise sur toi. C’est une aide que Dieu t’envoie pour te sauver et, si tu n’accueilles pas Dieu dans ta vie, ta destination sera l’enfer. »

Un an plus tard, c’est la Vierge qui lui apparaît dans une église d’Angleterre, où il est en vacances. Elle lui demande instamment de prier, d’offrir « chaque seconde de la journée comme un acte d’amour envers Dieu ». Elle lui conseille de demander l’aide du Saint-Esprit pour y parvenir. Alan prie l’Esprit Saint et parvient peu à peu à vivre dans la prière permanente.

Plus tard, Jésus apparaît à Alan et lui rappelle combien il l’aime ; il lui fait voir sa passion et lui montre sa douleur. Alan a le cœur brisé, d’autant que Jésus reste doux et aimant. Il comprend que ses péchés sont la cause de la souffrance de Jésus. « Je t’aime, je veux te pardonner », crie Jésus depuis sa croix. Alan ressent une douleur très puissante, tombe à genoux et se met à pleurer pendant trois heures. Il demande pardon à Jésus, qui lui pardonne mais lui demande quand même d’aller se confesser. Étonné, Alan se rend au confessionnal le lendemain et, guidé par Jésus, il confesse toutes ses fautes passées, en pleurs. Alan n’était pourtant « pas le genre d’homme à pleurer ».

Une autre fois, Jésus lui fait voir le paradis, l’enfer et le purgatoire. À la manière de Maria Valtorta, Alan est immergé dans la Palestine du premier siècle. Jésus lui montre des passages inconnus de sa vie et lui demande de les consigner par écrit afin de les transmettre à l’évêque local. Après enquête, Alan Ames obtient la permission de son ministère de commencer à témoigner de son parcours de conversion et de ce que l’amour divin a fait pour lui.

Un jour, Jésus lui demande de prier pour la guérison des malades : Alan est étonné et interroge le Christ qui lui répond : « Toi tu ne guériras personne, c’est moi qui le ferai. » Découragé après des mois de prières, sans résultats apparents pour les malades, Alan entend Jésus lui demander de continuer. Un soir, dans une église d’Australie occidentale, Alan prêche et prie pour les malades devant environ six cents personnes : « 99 % d’entre elles sont alors tombées dans le repos de l’Esprit. » Des guérisons sont opérées en masse : un paralysé se met à marcher, des cancers sont guéris.

Alan continue son ministère de guérison partout dans le monde, où il est demandé par les autorités ecclésiales. Ses charismes sont documentés par de nombreux prêtres et évêques. Parmi les guérisons les plus spectaculaires opérées par Alan, celle d’un enfant de douze ans au Texas, qui a une jambe plus courte que l’autre de huit à dix centimètres. Après la prière d’Alan, sa jambe repousse jusqu’à ce que les deux soient de la même taille. Une autre fois en Suisse, un jeune homme de quinze ans arrive sur un fauteuil roulant. Il est totalement paralysé et ne peut bouger que ses paupières. Alan prie pour lui, mais rien ne se passe. Dix-huit mois plus tard, Alan revient au même endroit et un jeune homme lui saute au cou en le remerciant. C’est le même que l’année précédente, complètement guéri.

En 2002, alors qu’Alan est en déplacement aux États-Unis, son père spirituel décède en Australie. Très déçu de ne pouvoir assister aux funérailles, Alan confie au Seigneur sa déception. Alors qu’il est en train de prier pendant la messe, il se voit transporté à Perth, au moment de l’homélie de la messe de funérailles. Il s’interroge : « Est-ce que c’est mon imagination ? » Il croise une religieuse qu’il connaît et qui le salue. À la fin de la messe, il est de retour en Amérique. Un mois plus tard, de retour en Australie, il croise une religieuse de la même congrégation que celle qu’il avait croisée pendant la messe de funérailles. Celle-ci s’étonne : « Je croyais que vous étiez en Amérique lors du décès du père Dickinson. Pourtant, une de nos sœurs vous a croisé et salué. »

Aujourd’hui, âgé de soixante et onze ans, Alan exerce toujours son ministère de guérison dans le monde entier. Sur son site Internet, les témoignages de guérison sont nombreux.

Camille Mino di Ca récemment baptisée, s’est convertie à cinquante ans. Passionnée par les récits de conversion et les vies de saints, elle rédige pour Hozana et d’autres supports. Elle pratique l’écriture sous différentes formes, y compris la biographie, le théâtre, la poésie et la chanson.

Au-delà des raisons d'y croire :

Le ministère d’Alan Ames est accompagné par l’Église catholique, notamment par les évêques australiens Mgr Barry James Hickey, Mgr Timothy John Costelloe et Mgr Donald Sproxton. Alan Ames a notamment été invité à témoigner aux JMJ de Toronto en 2002.

Aller plus loin :

Alan Ames, Au travers des yeux de Jésus, éditions du Parvis, 3 tomes d’environ 200 pages chacun. Les visions cessent avant la résurrection de Lazare. La version originale en anglais est également disponible en audio.

En savoir plus :

Le site d’Alan Ames en anglais, en espagnol et en allemand.
Son témoignage vidéo est disponible sur la chaîne YouTube NDML.
Les autres écrits d’Alan Ames : De Saul à Paul, Comprendre le Mal, Le Cœur de notre Mère, Ramené à la vie, Le Chemin d’espérance, Le Ciel parle, Le Père nous parle, Histoires d’Amour, Messages à Carver Alan Ames, A Better Way (non traduit en français).
La vidéo en anglais : « FOCUS Interview: "Through the Eyes of Jesus" ».