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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Les moines
n°629

Italie

1389 – 1459

Antonin de Florence : moine, prophète et archevêque

Antonin entre à quinze ans chez les Frères prêcheurs, aussi appelés Dominicains. L’ordre, profondément ébranlé par la mort de très nombreux frères emportés par la peste, qui sévit sporadiquement à cette époque, connaît un renouveau disciplinaire sous l’impulsion du bienheureux Jean Dominici. C’est à son école qu’Antonin est formé intellectuellement, moralement et spirituellement. Nommé malgré lui archevêque de Florence par le pape Eugène IV, il se dépense sans compter dans cette charge, témoignant à tous d’une prudence et d’une charité hors du commun. Il meurt le 2 mai 1459.

Autel de Saint-Antonin à Saint-Marc de Florence où le corps incorrompu de saint Antonin repose / © CC0 flickr,  Lawrence OP.
Autel de Saint-Antonin à Saint-Marc de Florence où le corps incorrompu de saint Antonin repose / © CC0 flickr, Lawrence OP.

Les raisons d'y croire :

  • Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, Antonin est fréquemment aperçu agenouillé devant un crucifix de l’église San Michele ; il demeure là extatique de longs moments. Il passe tous ses moments libres aux offices de l’église des dominicains, à écouter les prédications. À l’âge de quatorze ans, il demande à entrer au couvent de Fiesole (ville épiscopale qui domine Florence, à la campagne), mais le prieur le trouve trop jeune. Pour l’obliger à attendre et pour éprouver sa persévérance, celui-ci lui demande d’apprendre par cœur le livre des Décrétales des souverains pontifes : un aride recueil juridique de gros volume ! L’adolescent rentre chez ses parents. Une année plus tard, il revient à Fiesole se soumettre à l’examen : les pères du couvent sont plus que surpris, aussi bien par sa mémoire que par le bon sens de ses réponses. Aussi Antonin reçoit-il l’habit religieux quasiment au terme de ses quinze ans, en 1405.
  • Il prononce ses vœux solennels, ce qui fait de lui un dominicain jusqu’au terme de la vie. Il s’engage à respecter les trois vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté jusqu’à la mort. Ce renoncement radical et libre au monde matériel ne s’envisage qu’en vue de se rapprocher de Dieu. Son secours est nécessaire pour y demeurer fidèle.
  • Il s’adonne aux études ecclésiastiques. Ses qualités intellectuelles laissent deviner un homme de génie, mais c’est probablement autant à la prière assidue qu’il doit sa science : cette dernière le soutient dans ses efforts de recherche et le conserve pur et désintéressé dans ses intentions. Il est fort probable que Dieu assiste son intelligence en l’éclairant directement sur les points difficiles de la doctrine. Ses écrits témoignent d’une très grande perspicacité.
  • Lors de son priorat au couvent de Sesse (Campanie, Italie), le duc Marino di Marzano, prince de cet État, homme troublé et belliqueux, confisque le couvent des frères dominicains afin de mieux le fortifier : les bâtiments font alors en effet partie de l’enceinte du château ducal. Il promet de les établir en un vaste et agréable lieu, mais ce n’est qu’une petite et pauvre église qui leur est confiée. Des années plus tard, Antonin se présente un jour devant le duc, au palais de Sesse, au milieu de sa cour. Le prélat donne deux soufflets au prince et lui reproche sa malhonnêteté et son avarice, puis il lui annonce qu’il perdra son État et mourra dans la misère s’il demeure en ces dispositions. Stupéfait et furieux après le départ du religieux, le duc demande aux gentilshommes qui l’entourent : « Avez-vous vu comment cet homme a osé me parler ? » Mais tous l’assurent qu’ils n’ont vu personne ni rien remarqué. Persuadé d’être le jouet d’une imagination, le duc rejette l’avertissement. Convaincu de félonie par Ferdinand Ier, roi de Naples, ses fils et lui perdront le duché, et il mourra en prison.
  • Antonin témoigne plusieurs fois de l’esprit de prophétie et de miracles qu’il a reçu de Dieu. Il prévient un de ses amis, marchand florentin qui aime trop l’argent, qu’il lui serait bon de mettre un terme à ses affaires et de vivre désormais de son bien, qui est important. Mais l’homme ne peut s’y résoudre. Une tempête, lors d’un voyage en bateau, lui cause la perte de tout son chargement. Il ne doit la vie qu’à la bonté du futur saint qu’il prie, dans sa détresse, de le secourir. Antonin apparaît à ses côtés (il est pourtant alors à Florence) et le tire sur le rivage, où il le laisse, sauf.
  • C’est à Naples qu’il fait creuser un puits dans le cloître, qui fournit dès lors une eau pure. Antonin remplit aussi miraculeusement les jarres de la réserve destinées à contenir le miel et l’huile, que tous savaient vides, afin de pouvoir en envoyer à Florence à un paysan. Les pauvres et les hôtes du couvent de Naples en bénéficieront longtemps.
  • Citons encore le miracle le plus remarquable d’Antonin : la résurrection du fils unique de la famille noble florentine Ficaia. Son père, malheureux au point de ne pas pouvoir s’exprimer correctement pendant quelque temps, vient trouver Antonin, alors simple frère au couvent Saint-Marc de Florence. Après avoir dit une prière, le religieux lui dit : « Rentrez chez vous, vous le retrouverez bien vivant. » Ce qui – l’homme n’en doute pas – se révèle exact.

  • Malgré ces prodiges et les postes de gouvernement dans différents couvents où on le nomme, son humilité n’est pas de reste : quand il est supérieur, on le verra souvent laver les casseroles et les plats à la cuisine. Quand le pape Eugène IV le choisit pour devenir archevêque de Florence, Antonin écrit une lettre pour décliner cette nomination, car il se croit incapable d’être élevé au statut épiscopal. Plus Antonin argue de ses insuffisances, plus le pape comprend qu’il a fait le bon choix. Archevêque, Antonin continue de vivre avec la pauvreté et l’abstinence d’un moine.
  • Il prie toujours durant la nuit. Un de ses familiers le trouve ainsi une nuit soulevé de terre. La lumière qui rayonnait de la chambre du prélat l’avait intrigué, puis stupéfié. Une autre fois, c’est l’un des clercs de la cathédrale qui le voit élevé dans les airs à la hauteur d’un grand crucifix, dont il baise avec respect la plaie du côté.
  • La peste frappe la Toscane et la ville de Florence au milieu du XVe siècle.L’archevêque veille sur tous. Ses aumônes généreuses soulagent bien des maux, mais ce n’est pas assez pour lui : il parcourt la ville en distribuant des vivres. À ses risques et périls, il visite lui-même les malades, les confessant et leur donnant de sa propre main le sacrement de l’extrême-onction, qu’on nomme ainsi parce qu’il a pour fonction principale de préparer à une sainte mort – mais il peut aussi apporter la guérison.
  • La dépouille du saint est exposée huit jours dans l’église dominicaine du couvent Saint-Marc de Florence, sans que les membres ne perdent rien de leur flexibilité ni de leur carnation. Quand le corps est transféré en 1595 de la première sépulture à la chapelle Salviati, il est trouvé intact et non corrompu. Nombreux sont les miracles de guérison qui adviennent aux infirmes qui touchent la dépouille, avant l’ensevelissement de 1459.

Synthèse :

Fils de Niccolo et de Tomasa Pierozzi, Antonio – car le diminutif « Antonino » ne lui sera donné par le peuple florentin que bien plus tard, lorsqu’il lui deviendra cher en raison de son dévouement lors de la peste – est baptisé dans l’église San Michele (appelée aujourd’huiOrsanmichele) juste après sa naissance, en 1398. Son père est notaire, et tellement apprécié dans la ville qu’il sera plusieurs fois élu proconsul, charge de premier rang dans le gouvernement de la cité.

Antonin accomplit son noviciat (période de probation après avoir reçu l’habit, mais avant d’émettre les vœux religieux) au couvent de Cortone. Là, sous la direction du père Laurent de Librefatta, il fait moralement de si grands progrès que le maître des novices le regarde comme une norme vivante de la perfection religieuse.

Une fois ses vœux solennels prononcés, pour conserver intact son propos de chasteté, il porte un cilice hérissé de fines pointes, à même la peau, ou des chaînes munies également de dards. Jamais oisif pour ne pas laisser cours à l’imagination mauvaise, il prie ou étudie, et ne prend de repos que sur un lit de planches nues sur lequel se trouve un sac rempli de paille. À l’école de saint Dominique, il se donne la discipline chaque nuit. Son obéissance est remarquée par tous les frères. Il est également très rigoureux sur le vœu de pauvreté, voulant volontairement partager cet état avec les hommes qui le subissent malgré eux.

On confie à Antonin, malgré lui, plusieurs postes de gouvernement dans différents couvents : sa prudence et sa charité y font des merveilles. Il est ainsi prieur des monastères de Fiesole, de Florence, de Sienne, de Cortone, d’Acqua della mela, de Gaète, de Sesse, de Santa Maria sopra Minerva à Rome. De 1433 à 1446, Antonin est vicaire de la congrégation réformée pour la Toscane et Naples. Or, cette dernière année, à la mort du cardinal Bartholomée Zabarella, l’archevêché de Florence devient vacant. Après neuf mois, le pape Eugène IV envisage de nommer Antonin. Ce dernier, épouvanté, veut s’enfuir sur une île ou se terrer dans une grotte. Mais les frères de Naples, qu’il visite alors en tant que vicaire de la congrégation, le convainquent d’écrire au pape. Il énumère dans sa lettre toutes les excuses auxquelles il pense pour éviter ce fardeau. Or, ce sont des arguments d’humilité qu’il présente : il se croit incapable d’être élevé au statut épiscopal, qui est celui de perfection, et de veiller au salut du peuple. Ce n’est que sous la menace des censures les plus sévères, et sur ordre formel, qu’il consent à se rendre à Sienne pour y recevoir les bulles de nomination. Là, Antonin réitère en vain ses protestations devant le souverain pontife : Eugène IV lui intime d’accepter sous peine d’excommunication. Le dominicain ne cède pas encore : il consulte les théologiens les plus compétents de la Toscane. Mais ceux-là lui répondent que le pape a le pouvoir d’exécuter sa menace, et Antonin est consacré archevêque de Florence le 1er mars 1446. Pour ce faire, Antonin part à pied, du couvent de Fiesole, pour prendre possession de son siège épiscopal. Le clergé l’accueille à l’entrée de la ville, mais lui n’avance qu’en pleurant. Il a troqué la paix du cloître pour le soin des âmes au milieu des loups et est persuadé que le pape s’abuse à son sujet.

Comme le pape l’avait prévu, Antonin se montre un pasteur remarquable. Il éclaire et guide son peuple par ses œuvres, sa doctrine, ses exemples et ses paroles. Il ne change rien de ses habitudes personnelles de pauvreté ni des règles d’abstinence alimentaire qu’il pratiquait quand il était frère prêcheur. Ses vêtements sont tous de laine. Une mule, qu’on lui a donnée, lui sert à visiter son diocèse. Tous les revenus de son opulent archidiocèse sont consacrés à soigner les pauvres et à soulager les miséreux. Lors de la peste, comme la famine frappe à son tour le pays et que les revenus de l’archidiocèse ne suffisent plus à soulager la misère générale, Antonin écrit au pape pour avoir des secours supplémentaires, qui lui sont accordés.

Il chante les matines fort tôt avec ses chanoines à la cathédrale, puis prie en particulier jusqu’à neuf heures. Il célèbre alors la messe. Le reste de la journée est consacré à tous ceux qui viennent lui demander conseil ou aide. Il est si avisé en ce domaine qu’on le surnomme Antoninus consiliorum (« Antonin aux conseils »).

Antonin rédige à l’usage des confesseurs une somme appelée Confessionale, ou Defecerunt, et de courts traités sur la confession. Les quatre volumes de sa Somme de théologie morale sont toujours d’une lecture très profitable aujourd’hui. On connaît aussi de lui une Chronique du commencement du monde à l’année 1360, ainsi, entre autres ouvrages, que deux volumes de sermons.

Comme évêque, il réprime sévèrement la divination et la nécromancie.

Pasteur suprême de son diocèse, il réprime tout débordement de l’autorité civile sur les privilèges ecclésiastiques. Un jour, le tribunal de Florence retient le trésorier du pape, un gentilhomme padouan qui deviendra par la suite évêque de Ferrare. Son voyage avait pour objet un différend entre la cité et les États pontificaux. L’archevêque est alors en visite pastorale dans la campagne. Quand la nouvelle de l’arrestation lui parvient, il rentre aussitôt en ville et excommunie publiquement le magistrat et ses assistants qui sont responsables de cette offense envers le souverain pontife. Les jours passent sans que la peine portée émeuve ces derniers. Comme le jour anniversaire d’une fête solennelle conduit ces hommes à assister à la messe pontificale en la cathédrale et que le prélat les voit – alors qu’il est sur le point de célébrer les saints mystères –, sans craindre leur puissance, et pour le seul honneur de Dieu, il fait cesser le chant choral et leur demande de quitter l’église. Le magistrat et sa suite se retirent sans avoir pu assister à la messe. Après l’office, l’archevêque gagne le tribunal, où il le menace des censures les plus graves si l’officier papal n’est pas rendu à la liberté. Un des juges les plus arrogants lui répond que s’il ne change pas de discours, il le priverait de son épiscopat, ou bien le jetterait par la fenêtre. Avec une paisible assurance : « Vous ne ferez ni l’un ni l’autre, lui rétorque Antonin, parce que, si vous le faisiez, vous me rendriez le plus grand service, que ce soit de me rendre la liberté de rejoindre ma cellule au couvent Saint-Marc [le couvent observant qu’Antonin avait fondé avec l’aide de Côme de Médicis, à Florence],ou de mourir martyr pour l’honneur de Dieu. »

Antonin devient ambassadeur de la république de Florence auprès des souverains pontifes Callixte III et Pie II, qui l’estiment, tout comme leurs prédécesseurs Eugène IV et Nicolas V, qui ne l’apprécient pas moins pour sa prudence et ses vertus. Ce dernier pape a dit de lui, rapporte-t-on, après avoir élevé sur les autels saint Bernardin de Sienne : « Je pense que cela n’est pas une moins digne affaire de canoniser Antonin encore vivant que Bernardin, qui est déjà mort. »

Une fièvre prend l’archevêque, qui ne le quitte plus. Il meurt entouré de ses frères en religion du couvent Saint-Marc, selon la coutume de l’ordre, qui récitent le psautier. « Servir Dieu, c’est régner », répète-t-il plusieurs fois. Puis : « Sainte et immaculée virginité, je ne sais en quels termes je pourrais te louer ! » Enfin, c’est en répétant avec émotion après les frères « Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur » (Psaume 24,15) qu’il ferme les yeux. Nous sommes le 2 mai 1459.

Antonin est canonisé le 31 mai 1523 par le pape Adrien VI, qui voyait en lui un modèle pour mettre en place la réforme radicale qu’il voulait entreprendre dans l’Église.

Docteur en philosophie, Vincent-Marie Thomas est prêtre.


Aller plus loin :

Raoul Morçay, Saint Antonin, Fondateur du couvent de Saint-Marc, archevêque de Florence (1389  1459), Mame, 1914. Disponible en ligne.


En savoir plus :

  • Domenico Maria Marchese, O.P., Sagro diario domenicano, vol. III (Mesi di Maggio e Giunio), Napoli, 1672, p. 28-44. L’ouvrage est rédigé en italien. Disponible en ligne.
  • Un site de tourisme, en langue anglaise, présente la châsse reliquaire, dans laquelle est déposé le corps de saint Antonin.
  • Le site Estampes dominicaines recense les gravures représentant saint Antonin et présente les plus remarquables.
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