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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Miracles eucharistiques
n°95

Buenos Aires

1996-2004

À Buenos Aires, le muscle cardiaque de Jésus sous le microscope

On appelle « miracle eucharistique » un événement « surnaturel » qui concerne une hostie consacrée (élévation, transformation en chair, saignement …). Le 18 août 1996, à la suite d’une messe célébrée par le père Alejandro Pezet, une hostie consacrée se met à saigner. Trois ans plus tard, cette hostie est analysée scientifiquement. Les résultats des examens médicaux sont tout simplement stupéfiants : on y retrouve tous les éléments liés à la passion du Christ (cœur qui bat, personne ayant beaucoup souffert, etc.). Osons le dire : nous avons là une preuve matérielle de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie.

© Unsplash / Thays Orrico
© Unsplash / Thays Orrico

Les raisons d'y croire :

Le miracle eucharistique de Buenos Aires est l’un des mieux attestés en matière scientifique, autant par les témoignages recueillis que par le grand nombre d’éléments garantissant sa véracité :

  • Le morceau d’hostie a été analysé comme étant de la chaire vivante, alors qu’il avait été mis dans de l’eau distillée pendant trois ans. Cela est normalement impossible, car l’eau distillée est connue comme étant incompatible avec le maintien de la vie cellulaire. Comme le dit le cardiologue Franco Serafini : « Ces échantillons provenaient d’un tissu préservé dans de l’eau sans aucun nutriment. L’eau distillée seule est en réalité incompatible avec la vie pour des raisons osmotiques, mais les globules blancs étaient bien vivants au moment du prélèvement de l’échantillon, même si le morceau était resté pendant trois ans dans ces conditions » (Franco Serafini, A cardiologist examines Jesus, 2019, p. 48).
  • Le morceau d’hostie est donné à l’expert en pathologie cardiaque Frederick Zugibe, dont le sérieux du profil académique ne peut être remis en question : 35 ans d’expérience, de nombreuses publications, de nombreuses autopsies. L'échantillon est transmis à l'expert sans qu’on lui dise de quoi il s’agit, afin de ne pas influencer sa recherche et éviter toute forme de biais.
  • Le 20 avril 2004, le chercheur Ricardo Castañon Gomez, l’avocat Ron Tesoriero et le journaliste Mike Willesee sont dans le bureau du Docteur Zugibe, à New York. Le Docteur Lawrence a préparé l’échantillon sur une lame de microscope, et demande à Zugibe de l’analyser. Leur rencontre est filmée (Tesoriero tient la caméra et Willesee interviewe). Zugibe conclut face caméra qu’il s’agit « d’un tissu musculaire tiré du cœur, qui provient du ventricule gauche ». Il regarde davantage et dit : « Ce muscle cardiaque est inflammé ; il a perdu ses striations et il est désormais infiltré de leucocytes. » Il en conclut que la personne en question avait dû beaucoup souffrir.
  • Tesoriero, Willsesee et le Docteur Ricardo Castañon Gomez ont ressenti des frissons devant de telles affirmations car, normalement, les leucocytes ne peuvent se trouver que dans un organisme vivant. Zugibe affirme : « Au moment où vous m’avez remis l’échantillon, celui-ci était vivant ! » Willesee ose alors demander : « Combien de temps ces leucocytes auraient-ils survécu si l’échantillon avait été mis dans de l’eau ? » Zugibe répond : « Elles se dissoudraient en quelques minutes et n’existeraient plus. »

À ce moment-là, les deux Australiens révèlent au Docteur Zugibe que le morceau qu’il vient d’analyser a été gardé dans de l’eau distillée pendant trois ans, et que le morceau provient d’une hostie consacrée. Le docteur est stupéfait : « Absolument incroyable ! Inexplicable par la science ! »

Synthèse :

Tout commence le 18 août 1996, à la suite d’une messe célébrée par le père Alejandro Pezet. Une fidèle informe le prêtre qu’une hostie consacrée a été laissée de côté, à l’arrière de l’église. Le père Pezet accourt pour la ramasser et la mettre en lieu sûr (dans le tabernacle, avec un récipient d’eau).

Le 26 août, après avoir attendu plus d’une semaine, le prêtre revient ouvrir le tabernacle et constate que celle-ci ne s’est pas dissoute et présente quelques taches rougeâtres, qui grandissent de jour en jour. Il prévient vite son évêque, Mgr Bergoglio (futur pape François), qui exige que l’hostie soit prise en photo. Le photographe Marcello Antonini s’en charge le 26 août et le 6 septembre. Après environ un mois d’attente, l’hostie est transférée dans de l’eau distillée, et y resta pendant trois années entières.

En juillet 1999, Mgr Bergoglio décide enfin de soumettre le morceau d’eucharistie à l’analyse scientifique. Le 28 septembre, le Docteur Castañon Gomez, athée (à l’époque) et expert en biochimie et en neuropsychophysiologie, commence donc ses recherches.

Voici le compte rendu du Docteur Ricardo Castañon Gomez :

« Le 6 octobre 1999, je me suis rendu à Buenos Aires et j’ai interrogé les cinq prêtres témoins de l’événement […] Ils l’avaient mise dans de l’eau distillée, le pire des procédés pour conserver quelque chose, ce qui me préoccupa beaucoup. […] Pour ma part, je prélevai un échantillon des deux hosties qui avaient saigné, en présence du notaire archiépiscopal. [Le Docteur Gomez mentionne deux hosties car, en plus de l’hostie de 1996, il analyse une autre hostie provenant d’un cas différent, ayant eu lieu en 1992.]Le 21 octobre 1999, je suis allé au laboratoire de génétique qui devait réaliser les analyses des échantillons que j’avais apportés. Le 28 janvier 2000, les spécialistes ont trouvé des fragments d’ADN humain dans les échantillons. Il s’agissait de sang humain qui renfermait un code génétique humain.

En mars 2000, j’ai été informé que le célèbre Docteur Robert Lawrence, histopathologiste médicolégal parmi les plus grands experts en analyse tissulaire, avait participé à cette étude. Les scientifiques m’ont expliqué qu’ils avaient sollicité sa collaboration. Le Docteur Lawrence a étudié les échantillons, dans lesquels il a trouvé de la peau humaine et des globules blancs.

En 2001, je me suis rendu chez le professeur Linoli, qui a identifié les globules blancs et m’a annoncé que, fort probablement, les échantillons correspondaient à du tissu cardiaque. Les résultats obtenus à partir des échantillons étaient similaires à ceux des études effectuées sur l’hostie du miracle de Lanciano.

En 2002, nous avons envoyé l’échantillon au professeur John Walker, à l’université de Sydney (Australie), qui a confirmé que les échantillons présentaient des cellules musculaires et des globules blancs intacts, alors que normalement, une fois hors de l’organisme, au-delà de quinze minutes, ils se désintègrent.

En septembre 2003, le professeur Robert Lawrence m’a confirmé que, à la lumière des nouvelles enquêtes, on pouvait conclure à un échantillon correspondant au tissu d’un cœur enflammé, ce qui signifiait que la personne à qui il appartenait avait dû beaucoup souffrir.

Le 2 mars 2004, afin de lever tout doute, nous avons sollicité le plus grand expert en pathologie cardiaque et médecine légale, le professeur Frederick Zugibe, de la Columbia University (New York). Le professeur ignorait que cet échantillon que je lui apportais provenait d’une hostie consacrée. Après l’avoir étudié, il me dit : "L’échantillon que vous m’avez apporté est un muscle cardiaque, soit un myocarde, plus exactement le ventricule gauche." Et il m’a confirmé que mon patient avait énormément souffert. Alors, je lui ai demandé : "Pourquoi dites-vous cela ? – Parce que votre patient présente quelques thrombus, empêchant à certains moments la respiration, l’apport d’oxygène, fatiguant et faisant souffrir ainsi le malade, puisque chaque aspiration devait être douloureuse. Il a probablement été victime d’un coup porté à hauteur de la poitrine. D’autre part, l’activité cardiaque était vive au moment où vous m’avez apporté l’échantillon. Nous avons trouvé des globules blancs intacts et ceux-ci sont uniquement transportés par le sang. Par conséquent, s’il y a des globules blancs, c’est parce qu’au moment où vous m’avez apporté l’échantillon, ce dernier était en train de battre. »

Le professeur m’a alors demandé à qui appartenait cet échantillon et, quand nous lui avons dit qu’il provenait d’une hostie consacrée, il s’est exclamé : "Je ne le crois pas." Il était très impressionné. "Docteur, au moment où vous m’avez apporté cet échantillon, ce cœur était vivant !" Son rapport a été envoyé le 26 mars 2005, cinq ans et demi après le début des études, et les conclusions ont été les suivantes : "Il s’agit d’un tissu cardiaque : il y a des modifications dégénératives du myocarde, lesquelles sont dues au fait que les cellules sont enflammées ; cela concerne le ventricule gauche du cœur."»

Ces analyses scientifiques rigoureuses sont tout à fait éclairantes. On y retrouve tous les éléments liés à la passion du Christ (cœur qui bat, personne ayant beaucoup souffert, etc.) Osons le dire : nous avons là une preuve matérielle de la vérité de la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Imaginer un complot généralisé n’est pas une hypothèse explicative sérieuse compte tenu des divers éléments observés par les nombreux scientifiques indépendants (pour la plupart non catholiques), et ce, sur plusieurs années de tests rigoureux.

À la suite de ce miracle époustouflant, le docteur Ricardo Castañon Gomez (auparavant athée) s’est converti au catholicisme.

Matthieu Lavagna, auteur de Soyez rationnel, devenez catholique !


Au-delà des raisons d'y croire :

Les miracles eucharistiques nous font prendre conscience à quel point le sacrifice du Christ pour nous est réel et palpable. Il ne s’agit pas d’un mythe ou d’une légende d’il y a 2 000 ans, mais bien d’un phénomène qui a eu lieu et qui peut être aujourd’hui corroboré par les investigations scientifiques.

Les paroles du Christ, qui affirme être présent dans l’eucharistie, sont bel et bien vraies : « Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du Ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. [...] Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui »(Jean 6,48-54).


Aller plus loin :

Franco Serafini, A Cardiologist Examines Jesus, Sophia, 2019.


En savoir plus :

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