Recevoir les raisons de croire
< Toutes les raisons sont ici !
TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Conversions de musulmans
n°476

Malaisie

1990

Afshin demande à Jésus de se révéler à lui

Afshin Javid, un jeune homme iranien, connaît le Coran sur le bout des doigts et il est prêt à tout pour plaire à Allah, jusqu’à persécuter les infidèles. Mais un jour, alors qu’il est emprisonné à l’étranger, Jésus lui apparaît dans une lumière éblouissante. Le Christ se présente et pose sa main sur l’épaule d’Afshin. Après cette révélation surnaturelle, Afshin est totalement bouleversé. Il décide de suivre Jésus malgré les persécutions qui accompagnent sa conversion. Il rend compte de sa rencontre avec Jésus dans le livre : As Easy as Drinking Water, A Muslim Forgiven (WinePress Publishing, 2010).

© CC0 pxhere
© CC0 pxhere

Les raisons d'y croire :

  • Alors qu’Afshin est en prison et qu’il réfléchit à la façon de tuer l’autre détenu, un chrétien qu’il n’a pas réussi à convertir à l’islam, il ressent la présence d’un esprit mauvais et le voit même entrer dans sa cellule. Pour le faire fuir, Afshin commence par dire « Allah akbar », ce qui veut dire : « Allah est le plus grand » Puis il récite sa Shahada (déclaration de foi) et des versets du Coran. En vain, car l’esprit continue de se rapprocher, et bientôt Afshin se sent étranglé, comme étouffé de l’intérieur.

  • Afshin ne comprend pas que l’esprit n’ait pas fui. Il s’exclame alors : « Que Dieu me vienne en aide ! » La réponse de Dieu ne se fait pas attendre : Afshin entend une voix parfaitement audible : « Invoque le nom de Jésus. » Bien qu’il soit très décontenancé, une phrase lui vient spontanément aux lèvres : « Jésus, si tu es la vérité, révèle-toi à moi. » À ce moment précis, avant même qu’Afshin ait prononcé la fin de cette phrase, l’esprit a pris la fuite.

  • Cet événement soulève beaucoup de questions dans l’esprit d’Afshin. Il décide de jeûner et de prier Dieu : « Montre-moi le chemin et je te suivrai. Montre-moi la vérité et je croirai. » Après deux semaines, alors qu’il allait laisser tomber, Jésus apparaît dans la cellule d’Afshin et se présente en disant les mots : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Ce sont des paroles célèbres prononcées par Jésus dans l’Évangile de Jean (14,6). Afshin comprend bien qu’il s’agit là de la réponse explicite à sa prière, mais, comme il n’a jamais lu la Bible, il a besoin de précisions ; « Mais je ne comprends pas. Comment t’appelles-tu ? — Jésus-Christ. »

  • Immédiatement après cet événement, Afshin raconte à toutes les personnes qui veulent bien l’écouter dans la prison que la foi chrétienne est vraie. Des histoires de la vie de Jésus lui viennent spontanément en tête et il se trouve capable, pour étayer son propos, de raconter les miracles de Jésus qui sont rapportés dans les Évangiles. Pourtant il n’a jamais lu la Bible.
  • Afshin ressent rapidement l’envie et le besoin de lire la Bible et il demande à Dieu dans la prière de lui en faire parvenir une. Le lendemain matin, un homme se présente à lui et lui tend une Bible. Bien que le livre soit écrit dans une langue qu’il ne connaît pas, Afshin réussit à lire : il a appris l’anglais en l’espace de quelques instants, sans s’en être rendu compte. Il constate que toutes les histoires détaillées qu’il a racontées sur Jésus sont bien là, relatées dans les Évangiles.
  • Plusieurs événements inexplicables lui permettent de sortir de prison et de demeurer sain et sauf malgré les persécutions violentes à son encontre. Il continue au péril de sa vie à donner son témoignage : « Je suis si heureux que Jésus se soit révélé à moi parce qu’il a changé ma vie. Et je prie maintenant pour vous que le Saint-Esprit vous touche aussi. »

  • Selon ses propres mots, c’est « juste impossible » qu’un Iranien, né musulman et fervent comme lui, tienne ce discours sur Jésus-Christ. Il faut nécessairement qu’il ait vécu « quelque chose d’incroyable » et cela devrait questionner fortement tous ceux qui entendent son témoignage. Il ajoute : « Vous n’êtes pas obligé de tenir compte de mes paroles, bien sûr, mais sachez-le, vous pouvez demander à Dieu de se révéler à vous. »

Synthèse :

Je m’appelle Afshin Javid. Je suis né dans le sud de l’Iran, dans une famille musulmane, très tournée vers l’islam et ses lois. C’est pourquoi, dès mon plus jeune âge, j’ai commencé à apprendre les versets du Coran par cœur. Puis, vers l’âge de douze ans et demi, j’ai rejoint le Basij (armée islamique chargée de veiller à ce que les citoyens respectent les lois de l’islam).

L’Iran et l’Irak ont été en guerre pendant huit ans. En 1986, j’avais quatorze ans et on était en plein milieu de cette guerre. Les terrains à travers lesquels l’armée devait avancer étaient minés ; il fallait que des personnes se portent volontaires pour marcher en tête et fassent exploser les mines. Ces personnes mouraient pour que l’armée puisse ensuite passer sans danger. Comme je voulais plaire à Allah, je me suis porté volontaire mais je n’ai pas pu aller au bout de cette démarche car je n’avais pas l’âge minimal requis (quinze ans).

À dix-sept ans, encouragé par mon grand-père, j’ai décidé de quitter l’Iran pour convertir des chrétiens à l’islam. Comme mon passeport était illégal, j’ai fini par me faire arrêter à l’étranger. Je suis resté dans une prisonmalaisienne pendant environ six mois. Un jour, je me suis rendu compte que l’un de mes compagnons de cellule était chrétien. Ça me dérangeait beaucoup : je me sentais le devoir de lui enseigner l’islam pour qu’il se convertisse et qu’Allah soit content de moi. J’ai donc commencé à lui parler de l’islam. Il s’appelait Meheran. Mais rien à faire : il était trop têtu et j’ai compris qu’il ne croirait jamais… « Puisqu’il refuse, je dois le tuer. »

Une nuit, alors que je prévoyais de le tuer et que j’étais en train de relire le Coran, je me suis retrouvé en présence d’un esprit diabolique. Je me souviens encore de l’esprit entrant littéralement dans ma cellule... J’ai su tout de suite que c’était un mauvais esprit, mais ça ne me faisait pas peur au début car, moi, je suis musulman. En disant le nom d’Allah, ce mauvais esprit va s’enfuir. J’ai donc dit : « Allah akbar ! », ce qui veut dire « Allah est le plus grand ! » Mais il ne s’est pas enfui. Là, je n’ai pas compris. J’ai ensuite dit ma Shahada, c’est-à-dire ma déclaration de foi. Quand je l’ai fait, l’esprit s’est approché de moi. J’ai alors commencé à réciter des versets du Coran. Et il a continué à se rapprocher. J’ai eu l’impression progressivement qu’on était en train de m’étrangler, comme si j’étouffais de l’intérieur. Je me suis exclamé dans ma langue maternelle, le farsi : « Que Dieu me vienne en aide ! » Au moment où j’ai dit ça, j’ai entendu une voix, parfaitement audible, me dire : « Appelle le nom de Jésus, invoque le nom de Jésus. » J’ai alors ouvert la bouche et une phrase est sortie toute seule : « Jésus, si tu es la vérité, révèle-toi à moi. » Au moment où j’ai dit ça, l’esprit s’est enfui avant même que je sois arrivé à la fin de la phrase.

J’étais vraiment perturbé. « Je sais que le nom de Jésus est très important. C’est l’un des prophètes de l’islam, mais il n’est pas plus important que le nom d’Allah. Pourquoi ce mauvais esprit s’est enfui au nom de Jésus, mais pas au nom d’Allah ? » Attention, ça, c’est une question dangereuse… Quand on était plus jeunes, tous les enseignants islamiques nous disaient : « Ne posez pas de questions. Si vous posez trop de questions, soit vous deviendrez fou, soit vous allez devenir un infidèle et vous finirez en enfer. » J’étais donc dans cet état d’esprit là. Je ne voulais jamais me poser de questions. Et c’est pourquoi cette nuit-là, je me suis dit : « Ça, ça doit être une des questions que je ne devrais pas poser. Alors oublie ce qui s’est passé cette nuit. Va te coucher et arrête. »

Mais, au fil des jours, cette question ne me lâchait pas. Si Allah est le plus grand, le miséricordieux, le bienveillant, alors pourquoi est-ce que c’est Jésus qui est venu t’aider ? Pendant deux semaines, j’ai lutté contre cette pensée, jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable. J’étais vraiment tourmenté, d’autant plus que je voyais le nom de Jésuspartout : quand j’essayais de lire le Coran, le nom de Jésus me sautait aux yeux à chaque page. Je ne m’étais jamais rendu compte que le nom de Jésus était mentionné si souvent dans le Coran et qu’il était toujours associé à quelque chose d’honorable, alors que le nom du prophète Muhammad, lui, ne l’était pas toujours. Par exemple, une fois, Muhammad a une conversation avec son fils adoptif parce qu’il veut que son fils divorce de sa femme pour que lui puisse l’épouser... Ce n’était donc vraiment pas un saint homme… Et tout ça a ajouté à ma confusion.

J’ai fini par décider de jeûner et de prier Dieu pour qu’il me montre la vérité. Et j’ai dit à Dieu : « Montre-moi le chemin et je te suivrai. Montre-moi la vérité et je croirai. » Après deux semaines de prières, alors que j’allais tout laisser tomber, Jésus apparaît. Je le vois de mes yeux : cet homme qui surgit de nulle part dans la pièce. Tout son être brillait comme la lumière. Dès qu’il est apparu, j’ai senti sa présence et j’ai su deux choses avec certitude. Je savais que cet homme était saint et juste, et je savais que, moi, je ne l’étais pas. C’est étrange parce que, comme j’avais beaucoup prié et tellement jeûné, je pensais être saint… Mais, en sa présence, j’ai compris que je ne l’étais pas : face à la sainteté de Dieu, je méritais la mort à cause de mes péchés. J’avais besoin d’être pardonné. Je me suis replié sur moi-même, dans un coin de ma cellule, en répétant : « Pardonne-moi, pardonne-moi, pardonne-moi. »J’ai ensuite senti une main se poser sur mon épaule gauche et j’ai entendu sa voix. Il m’a dit : « Je te pardonne. » Au moment où il a dit ça, j’ai senti que ces mots pénétraient en moi et c’est comme si le poids du péché m’avait été enlevé. Je me suis senti libéré.

Mais je savais que, dans l’islam, seul Dieu peut pardonner les péchés. Personne d’autre n’a le droit de le faire. Donc, logiquement, cet homme dans ma cellule, c’était Dieu. Mais ce Dieu était bien différent de celui que je connaissais. Alors je lui ai demandé : « Qui es-tu pour me pardonner et pour que je me sente pardonné aujourd’hui ? » Il m’a répondu : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Je savais que ces mots étaient très importants car dans ma prière, ces derniers jours, j’avais demandé à Dieu : « Montre-moi le chemin, montre-moi la vérité et je croirai et je te suivrai. » Mais je ne comprenais pas vraiment les paroles de l’homme parce que je ne connaissais pas du tout la Bible. Donc je lui ai dit : « Mais je ne comprends pas. Comment t’appelles-tu ? — Jésus-Christ. » Au moment où il a dit ça, je me suis effondré par terre et j’ai pleuré pendant près de deux heures.

Jésus m’a montré ensuite l’humanité : des gens de toutes les nations, à toutes les époques... Jésus explique : « Afshin, je peux pardonner à tout le monde. Je peux pardonner à chacun d’entre eux. Mais qui ira leur dire que je suis leur sauveur ? —Moi. — Va et je serai avec toi. » Alors, je me suis levé et j’ai commencé à raconter tout cela dans la prison, même si ça n’a pas été très bien accueilli. Étrangement, j’étais capable de raconter plein de récits des Évangiles, des miracles accomplis par Jésus, alors que je n’avais jamais lu la Bible. J’ai demandé tout de même au Seigneur dans la prière de me faire parvenir une Bible, pour que je puisse la lire et la partager. Dès le lendemain, quelqu’un est venu me voir depuis une autre partie de la prison. Je n’ai aucune idée de la manière dont il a pu franchir toutes ces portes, mais il m’a tendu un livre : « C’est pour toi. C’est ce que tu voulais, n’est-ce pas ? » Mais le livre était écrit dans une langue que je ne pouvais pas lire. J’ai prié : « Hier, j’ai demandé une Bible et, aujourd’hui, tu me donnes ça ? Merci, mais, s’il te plaît, j’en voudrais une en farsi. Envoie-moi une Bible en farsi demain matin. » Et j’ai entendu le Seigneur me dire : « Non, lis celle-là. » J’ai commencé à lire sans conviction et là, incroyable, je me suis rendu compte que je comprenais… Croyez-moi, j’ai appris l’anglais en un seul jour ! Et, bien sûr, toutes les histoires que j’avais racontées spontanément jusque-là y étaient bel et bien, avec tous les détails. C’était totalement surnaturel.

Au départ j’étais ce musulman extrémiste qui croyait coûte que coûte en Allah et au Coran. Et un beau jour, j’ai vu Jésus-Christ dans ma cellule et je suis devenu chrétien. Après ma rencontre avec Jésus, la nourriture de la prison n’avait pas changé, l’eau n’avait pas changé, le peu de mobilité dont je disposais dans ma cellule n’avait pas changé... Pourtant, après avoir rencontré Jésus-Christ, tout me semblait différent car j’avais reçu une paix qui surpasse l’entendement et j’étais rempli de joie. Personne ne comprenait ce changement. Dieu est un Dieu de miracles.

D’après le témoignage d’Afshin Javid, donné sur la chaîne YouTube de Notre-Dame-de-la-Lumière.


Au-delà des raisons d'y croire :

Déjà en prison et une fois libéré, Afshin subit des persécutions violentes à cause de sa conversion. Mais à chaque fois, il en rechape par miracle.


Aller plus loin :

Afshin Javid, As Easy as Drinking Water, A Muslim Forgiven, WinePress Publishing, 2010.


En savoir plus :

Partager cette raison

LES RAISONS DE LA SEMAINE

Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Comment le Christ s’est révélé dans la vie d’Aïsha
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Come Cristo si è rivelato nella vita di Aïsha
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
How Aïsha, a Muslim convert, found Jesus (2004)
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Cómo se reveló Cristo en la vida de Aïsha
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Soumia, sauvée par Jésus en entendant les cantiques de Noël
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Soumia, salvata da Gesù mentre ascoltava i canti di Natale
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Soumia, salvada por Jesús al oír los villancicos
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Soumia, converted to Jesus as she hears Christmas carols
Conversions de musulmans
Le chemin de Selma vers le baptême
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Il a rencontré Jésus en cherchant Muhammad
Conversions de musulmans
La « course-poursuite » de Khadija avec Dieu
Conversions de musulmans
Amir choisit le Christ, même au risque de dormir dans la rue
Conversions de musulmans
Souad Brahimi, amenée à Jésus par Marie
Conversions de musulmans
Imène, sauvée des démons par Jésus-Christ
Conversions de musulmans , Témoignages de rencontres avec le Christ
Afshin demande à Jésus de se révéler à lui