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Les apparitions et interventions mariales
n°183

Beauraing (Belgique)

Du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933

Les trente-trois apparitions de la Vierge Marie à Beauraing

Beauraing est une commune située au sud de la Belgique, à quelques encablures de la frontière française. C’est là que, du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, cinq enfants de ce village ont pu contempler la Mère du Ciel, à de nombreuses reprises. Les trente-trois apparitions sont reconnues en 1949 par l’évêque du diocèse de Namur. Voici quelques extraits du message de Marie : « Priez toujours » ; « Je suis la Vierge immaculée » ; « Qu’on vienne ici en pèlerinage » ; « Je convertirai les pécheurs » ; « Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ? Alors, sacrifiez-vous pour moi ». Chaque année, depuis lors, plusieurs centaines de milliers de pèlerins viennent se recueillir en cet endroit rempli d’espérance.

Statue représentant la Vierge au cœur d'Or / © CC BY-SA 4.0/Donarreiskoffer
Statue représentant la Vierge au cœur d'Or / © CC BY-SA 4.0/Donarreiskoffer

Les raisons d'y croire :

  • Interrogés séparément de très nombreuses fois par des spécialistes, qui essayaient par tous les moyens de les piéger, jamais les enfants n’ont pu être confondus.
  • Durant les apparitions, les médecins se sont livrés à des tests (tels que pincements, piqûres, brûlures...) sur les voyants. Ces derniers n’ont absolument pas réagi, trop absorbés.
  • Dès que la Vierge apparaissait, les cinq enfants tombaient simultanément et brutalement à genoux sur les pavés, et cela sans aucune douleur. « C’était comme si ces pavés étaient des coussins », disaient-ils.

  • Appelés à choisir, entre quarante-quatre teintes de bleus, la couleur la plus proche d’un reflet de la robe de Marie, tous choisirent la même teinte, sans avoir pu se concerter.
  • Si un objet (un chapeau par exemple) était placé devant leurs yeux pendant qu’ils voyaient, immédiatement ils l’écartaient car cela les empêchait de voir. Ce fait indique clairement qu’il s’agit d’une vision « extérieure » et non d’une vision « intérieure ».
  • Comment, au vu de cela, continuer de parler d’hallucinations ? Faut-il soutenir que cinq cerveaux d’enfants se soient « détraqués » au même instant, de la même façon, à trente-trois reprises, et tout en percevant la même chose ? Aucun psychiatre ne soutiendra pareille absurdité.
  • Durant les apparitions, les sœurs du pensionnat avaient lâché des chiens farouches pour tenir la foule à l’écart. Mais, à l’instant où Marie se montrait, ceux-ci se taisaient brusquement pour se remettre à aboyer lorsque la Vierge avait disparu. Cela n’a pas manqué de surprendre l’entourage des voyants, mais pas les voyants eux-mêmes. L’un d’eux a déclaré : «Les premiers à nous avoir crus, ce furent les chiens. »

  • Tous les cinq furent toute leur vie d’une fidélité totale à ce qu’ils avaient vécu. Pas une seule seconde, ils n’ont remis en doute la grâce qui leur avait été faite. « Elle me manque. Je n’attends qu’une chose : la revoir ! » ; « Quand on a vu un coin du Ciel, il est très difficile de rester dans la brume d’ici-bas », ont-ils dit souvent.

  • Au cours de l’été 1933, les guérisons médicalement constatées, mais inexpliquées, de deux pèlerines flamandes, au sanctuaire de Beauraing, sont reconnues miraculeuses.

Synthèse :

29 novembre 1932 à Beauraing.

Fernande et Albert Voisin, accompagnés d’Andrée et Gilberte Degeimbre, vont chercher Gilberte Voisin au pensionnat des Sœurs de la doctrine chrétienne. Il est 18 h 30. Soudain, après avoir tiré la sonnette, l’incroyable se produit. « Regardez, la Vierge qui se promène sur le pont du chemin de fer », clame Albert aux trois autres. Il a onze ans à l’époque. S’étant retournées, toutes les trois voient aussi la belle dame lumineuse, de même que Gilberte Voisin, qui vient de sortir du pensionnat.

Le jour suivant, même apparition. Au total, trente-trois mariophanies se dérouleront jusqu’au 3 janvier 1933 : les premiers jours, au-dessus du pont, puis auprès d’une aubépine, dans le jardin des sœurs. Le 28 décembre 1932, Marie déclare : « Ce sera bientôt ma dernière apparition. » En effet, à cette date, la grande majorité des apparitions s’est déjà déroulée. À la fin de ses apparitions, elle leur a montré son cœur comme un cœur d’or nimbé de lumière.

Pendant les visites de la Reine des Cieux, les sœurs du pensionnat avaient lâché des chiens féroces pour écarter la foule. Immédiatement, lorsque Marie se montrait, ceux-ci se couchaient sur le sol et cessaient d’aboyer.

Que doit-on retenir des visites de Marie en ce lieu ? Un chapelain de Beauraing répondait ainsi à la question : « Le fait qu’elle est apparue, c’est une preuve que Dieu existe et qu’il y a une vie éternelle après la mort. » Gilberte Degeimbre – dont on peut écouter le témoignage sur Internet – ne disait pas autre chose : « Après la mort, dans l’au-delà, nous savons qu’un bonheur immense nous attend… »

Parmi les centaines de milliers de pèlerins qui se rendent à Beauraing chaque année depuis 1932, on peut citer saint Jean-Paul II, venu en ce lieu de grâces en mai 1985.

Auteur belge, Jean-Pierre Snyers publie de multiples articles sur son blog. Il a bien connu trois des voyants de Beauraing.


Au-delà des raisons d'y croire :

Deux excès sont possibles : prétendre que tous les phénomènes surnaturels sont vrais, et prétendre que tous sont faux (le plus incroyable serait le fait qu’il n’y ait jamais eu de miracles). En matière de crédibilité, Beauraing n’est pas en reste…


Aller plus loin :

Le site Internet du sanctuaire Notre-Dame de Beauraing, qui rapporte le récit des apparitions.


En savoir plus :

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