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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Miracles eucharistiques
n°456

Sokolka (Pologne)

12 octobre 2008

Le miracle eucharistique de Sokolka

En 2008, un miracle incroyable se produit à Sokolka, en Pologne. Une hostie se transforme en un morceau de chair qui saigne. Soumise à plusieurs analyses rigoureuses par deux chercheurs mondialement renommés, l’hostie se révèle être un morceau de cœur ; cette métamorphose est absolument inexplicable par la science.

© Public Domain Pictures, Pexels
© Public Domain Pictures, Pexels

Les raisons d'y croire :

  • Tous les événements liés à ce miracle sont parfaitement connus. Personne n’a manipulé l’hostie entre le moment où elle a été mise dans l’eau pour être dissoute à l’intérieur du coffre-fort de la sacristie, auquel peu de personnes ont accès, et le moment où elle est découverte, sanglante, une semaine plus tard.
  • Les deux experts qui examinent le bout d’hostie sont extrêmement compétents. Le professeur Stanislaw Sulkowski est un expert mondial en immunohistochimie. Lui et sa consœur, la professeure Maria Elzbieta Sobaniec-Lotowska, sont très connus dans le milieu académique et médical. Cela se voit notamment par le grand nombre (plusieurs centaines) de publications scientifiques reconnues internationalement dont ils sont les auteurs.
  • Les échantillons d’hostie ont été présentés aux chercheurs sans qu’ils en connaissent la provenance.
  • Les analyses sont menées indépendamment mais arrivent aux mêmes conclusions : il s’agit d’un myocarde (tissu musculaire cardiaque) à l’agonie. C’est une confirmation frappante de la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie et de ses souffrances lors de sa Passion.
  • Les fibres myocardiques et la substance de l’hostie de pain sont inextricablement liées. La professeure Lotowska souligne qu’un tel échantillon ne peut avoir été fait de la main d’un homme.
  • La simple conservation de l’hostie dans de l’eau plusieurs jours durant, puis pendant le temps que durent les analyses, est inexplicable.

Synthèse :

Nous sommes à Sokolka, en Pologne, petite ville de 20 000 habitants, le 12 octobre 2008. Ce dimanche matin, dans l’église Saint-Antoine-de-Padoue, la messe de 8 h 30 est célébrée par le jeune père Filip Zdrodowski. Il est aidé pour donner la communion par le père Jacek Ingielewicz. Une des fidèles remarque une hostie par terre, qu’un des prêtres a fait tomber sans le remarquer quelques instants avant qu’elle n’arrive. Sans dire un mot, la dame touche la jambe du père Jacek et, d’un regard, lui montre la marche sur laquelle se trouve l’hostie. Le prêtre la ramasse, mais, comme elle est sale, il décide de ne pas la consommer mais plutôt de l’immerger dans l’eau du vasculum, un petit récipient en argent utilisé pour le nettoyage des mains et qui était déjà sur l’autel. Le même jour, l’hostie est déplacée dans un grand vase en verre, et placée dans le coffre-fort de la sacristie.

Une semaine après, le 19 octobre, vers 8 heures du matin, la sacristine – c’est-à-dire celle qui s’occupe de la sacristie –, sœur Julia Dubowska, ouvre le coffre-fort. Elle s’attend à ce que l’hostie se soit dissoute dans l’eau. Elle regarde dans le vase, dont l’eau est restée parfaitement claire, mais elle est extrêmement surprise de constater qu’une partie de l’hostie ne s’est pas encore dissoute et est partiellement recouverte d’un solide caillot rouge sanglant, ressemblant à une tache de sang de 1 x 1,5 centimètre. Sœur Julia appelle immédiatement le prêtre responsable de l’église, le père Stanislaw Gniedziejko. Il est le seul, avec elle, à avoir la clé du coffre-fort.

L’évêque est rapidement mis au courant et demande que l’hostie soit mise en sécurité. Le 30 octobre, ce qu’il reste de l’hostie est donc déposé sur ce qu’on appelle un corporal, une sorte de petit linge. Sur celui-ci, une croix rouge très visible est brodée. Le 7 janvier 2009, sur demande de l’évêque, l’hostie est retirée du linge pour être examinée. Aujourd’hui encore, on peut voir le linge avec la tache rouge de sang qui se mélange avec les bras de la croix brodée.

Ce sont deux experts très réputés de l’université de Bialystok qui sont choisis pour examiner les restes d’hostie. Le premier, expert mondial en immunohistochimie, le professeur Stanislaw Sulkowski, a publié pas moins de deux cent quatre-vingt-six publications scientifiques reconnues internationalement sur PubMed (immense bibliothèque en ligne pour les médecins et les chercheurs). L’autre scientifique choisi pour examiner l’hostie est la professeure Maria Elzbieta Sobaniec-Lotowska, qui a, elle aussi, plus d’une centaine de publications sur PubMed.

Détail intéressant, les échantillons ont été présentés aux chercheurs sans qu’ils sachent d’où ils provenaient. Les conclusions obtenues indépendamment par les deux chercheurs sont saisissantes. Leur rapport indique « [L’échantillon] est du tissu myocardique ou, du moins, parmi tous les tissus d’un organisme vivant, le tissu myocardique est celui qui lui ressemble le plus. » Il s’agit donc bien d’un bout de cœur ! Et les chercheurs précisent ensuite que ces cellules musculaires cardiaques sont celles d’un cœur dans le contexte d’une mort imminente (un cœur vivant, en agonie).

Lorsque la professeure Lotowska prend un petit échantillon de ce qui ressemble, selon elle, à un caillot de sang, une partie de l’hostie encore blanche est également présente avec ce qu’elle a prélevé, comme inséparable du « caillot ». Une chose incroyable est que les fibres myocardiques – c’est-à-dire le bout de cœur humain – et la substance de l’hostie de pain étaient en contact l’une avec l’autre de manière inextricable. Le degré d’interpénétration microscopique entre les deux substances est remarquable et tout simplement irréalisable par tout type d’instrument conçu par l’homme disponible actuellement. C’est en tout cas ce qu’a souligné la professeure Lotowska, pour qui ce fut un argument démontrant l’impossibilité que cet échantillon ait été créé par l’homme.

Enfin, comme pour Buenos Aires ou Tixtla, la simple conservation de l’hostie dans de l’eau plusieurs jours durant, puis pendant le temps que durent les analyses, est inexplicable. Nous avons là affaire à un miracle supplémentaire confirmant la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie.

Matthieu Lavagna, auteur de Soyez rationnel, devenez catholique !


Aller plus loin :

  • Franco Serafini, A Cardiologist Examines Jesus: The Stunning Science Behind Eucharistic miracles, Sophia, 2021 (en anglais, parution française prévue).

En savoir plus :

La vidéo parue sur la chaîne YouTube Ignis : L’enquête ultime sur les miracles eucharistiques.

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