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Histoires providentielles
n°271

Liban, France

1975-1994

Un agent secret protégé par Dieu

La guerre civile libanaise éclate en avril 1975. L’armée libanaise et les milices armées de plusieurs communautés s’affrontent, faisant entre 150 000 et 250 000 morts et provoquant de nombreux exils. Élias Maalouf est alors officier de l’armée libanaise. Il reste au front presque dix ans, avant d’être nommé au ministère de la Défense, dans les services secrets. Il échappe maintes fois à la mort et se considère comme un multimiraculé, voyant dans chacune de ces situations l’action surnaturelle de Dieu : « J’ai vu la mort des dizaines de fois, mais Jésus m’a sauvé. Vous pouvez lui faire confiance. »

© Shutterstock/Andrey Zhar
© Shutterstock/Andrey Zhar

Les raisons d'y croire :

  • Elias Maalouf arrive par exemple à sortir vivant d’une embuscade, à trente contre mille, en négociant avec le camp adverse. Cette idée lui est venue pendant qu’il priait. Il lui a semblé que ses actions et les mots qu’il prononçait ne venaient pas de lui, qu’il était « inspiré » : « C’était le Seigneur qui agissait en moi, ce n’était pas moi. »

  • Une autre fois, un éclat d’obus impacte son crâne, mais Élias n’en meurt pas. La veille, il était allé se recueillir au sanctuaire de saint Élie et le recteur lui avait confié : « Je mets dans ta poche droite un ruban imbibé d’huile de saint Élie ; si jamais, demain, tu es touché, tu ne mourras pas. »

  • Alors que les officiers sont traqués et assassinés les uns après les autres par les milices, et que sa tête est mise à prix, Elias réussit tout de même à rejoindre un territoire sûr. Avec sa famille, il passe à travers une dizaine de barrages contrôlés par la milice armée. Alors que tous les autres sont arrêtés et interrogés, la famille Maalouf est comme invisible : personne ne prête attention à eux.
  • Réfugié politique en France en 1991, Élias se fait renverser par une voiture quelques années plus tard, en mai 1994. Persuadés qu’il ne survivra pas, les médecins ne prennent d’abord pas la peine de réparer son genou. Pourtant, Elias sort du coma. Son opération du genou aurait alors dû le laisser en fauteuil roulant, mais Élias regagne une mobilité complète. Constatant cela, le médecin s’exclame : « Madame Maalouf, vraiment, je suis athée, mais, votre mari, c’est un miraculé ! »

  • Quelques années plus tard, dans un lieu de pèlerinage, Élias voit la Vierge Marie et entend le Seigneur l’appeler à devenir prêtre pour son pays, au Liban : « Élias, tu es à moi maintenant, tu dois être un prêtre»

Synthèse :

Pendant la guerre du Liban, qui a éclaté en avril 1975, Elias Maalouf est officier dans l’armée. Il a sous ses ordres une cinquantaine de soldats et il reste au front plus de dix ans. « Dieu m’a protégé de nombreuses fois durant cette guerre », témoigne-t-il. En 1986, il est nommé au ministère de la Défense, dans les services secrets. Les officiers comme lui sont à cette époque recherchés par des milices pour être mis à mort. C’est pourquoi il est caché une vingtaine de jours avec sa famille dans un couvent de sœurs cloîtrées.

Un matin, la mère Prieure vient les chercher en disant : « Mes enfants, c’est aujourd’hui que vous devez nous quitter. Nous avons prié et le Seigneur nous a montré que vous devez partir aujourd’hui et retrouver vos familles au sud, à Beyrouth. » Mais rejoindre Beyrouth oblige à traverser à pied plusieurs barrages, au moins une dizaine, chaque fois tenue par les milices armées. Le trajet leur semble impossible.

La famille Maalouf – les deux parents et leurs trois enfants – part tout de même, habillée en civil : « On avait vraiment peur, j’entendais les cris et les pleurs des gens qui souhaitaient traverser les barrages. » Les milices contrôlent quiconque souhaite traverser : « D’où viens-tu ? Où vas-tu ? ». Pourtant, lorsque son tour arrive, toute la famille Maalouf réussit à passer, comme si de rien n’était, comme s’ils étaient invisibles. Personne ne s’interroge sur leur présence ni ne fait attention à eux. De barrage en barrage, chapelet à la main, en récitant des Je vous salue Marie, la famille Maalouf traverse sans se faire arrêter, sans même être regardée. Après chaque passage de barrage, Élias Maalouf s’exclame « Merci Jésus, merci Jésus ! »

Arrivé de l’autre côté, le barrage est tenu par l’armée libanaise. Là, Elias Maalouf reconnaît un ami officier. « C’est moi » lui dit-il. L’officier ami est vraiment étonné de les voir arriver par ce côté-là : « Mais vous êtes fous ? Comment avez-vous pu traverser par ici ? C’est très dangereux ! » Il raconte que, la veille, la milice a tué un de leur collègue officier. Elias ne sait comment expliquer le prodige : « Ce n’est pas moi, c’est une force céleste qui nous a amenés ici. » À ce moment, la famille Maalouf comprend profondément que « le Seigneur peut vraiment tout, et rien n’est impossible pour lui ».

La mère Prieure a expliqué pourquoi elle avait demandé à la famille Maalouf de partir précisément ce jour-là : « Mes sœurs et moi avons commencé par prier, comme chaque jour, en ouvrant l’Évangile. Ce jour-là, nous sommes tombés sur le passage de saint Pierre en prison. L’ange du Seigneur lui dit : "Réveille-toi. Habille-toi et pars." Et saint Pierre a traversé quatre escouades de quatre soldats, et personne ne lui a rien dit. » C’est exactement la même chose qui se produit pour la famille Maalouf. Ils ont passé les barrages et personne n’a rien dit car, par une grâce céleste inespérée, Jésus les accompagnait.

En 1991, la famille Maalouf arrive en France avec le statut de réfugiés politiques. Le vendredi 20 mai 1994, Elias Maalouf est victime d’un grave accident : une voiture le fauche sur le trottoir, à une vitesse de soixante-dix kilomètres-heure, sans freiner. La tête d’Élias cogne le parebrise de la voiture, qui est brisé par la violence du choc. Le SAMU l’emmène à l’hôpital, à l’article de la mort. 

L’équipe médicale annonce à la femme d’Elias l’état gravissime de son époux. Le neurochirurgien explique : « Je vais opérer un homme mort. » Elle se sent révoltée et supplie le Seigneur en disant : « Non, Seigneur, je ne peux pas accepter que mon mari vienne mourir ici, comme ça, lui qui a vécu la guerre. Il n’a pas traversé toute la guerre du Liban pour venir se faire faucher par une voiture. »

Après l’opération, Elias, plongé dans le coma, est hémiplégique (paralysé du côté droit). Quelques jours plus tard, sa femme est à son chevet et lui tient la main. Elle demande à sainte Thérèse de lui donner un signe : s’il y a un espoir que son mari revienne à la vie, que cette main qu’elle tient serre la sienne ! Et justement, elle sent le pouce de son mari appuyer sur sa main. « Non, ce n’est pas possible. Il appuie… Thérèse t’aurait donné le signe ? Mais, est-ce que je délire ? » Il faut un autre signe : « Je t’en prie, qu’il bouge ses yeux ! » À l’instant même où elle parle, Elias bouge les yeux et sa femme comprend qu’elle va bientôt retrouver son mari.

Quelques jours plus tard, Elias Maalouf sort en effet du coma. Il reconnaît sa famille et réagit bien. Une opération du genou est prévue, car les ligaments sont broyés. L’opération n’a pas été prévue avant car les médecins n’en voyaient pas l’utilité, convaincus que le patient allait mourir... Sept vis sont alors insérées dans le genou d’Elias, et le médecin explique à Madame Maalouf : « Votre mari va rester dans une chaise roulante. » Elle répond alors : « J’accepte du moment qu’il nous parle. »

L’opération réussit et la famille Maalouf reprend sa vie, à son domicile, rythmée par la rééducation d’Elias. Après seulement quelques séances, ils font un point chez le médecin. Elias arrive en marchant à l’aide de cannes. Le médecin est sidéré, il bondit hors de son bureau et s’exclame : « Madame Maalouf, vraiment, je suis athée, mais votre mari, c’est un miraculé ! » Aujourd’hui, Élias Maalouf est en pleine forme. Il marche, il court, il fait du sport…

Père Élias Maalouf, ancien officier de l’armée libanaise, aujourd’hui prêtre dans l’Église grecque catholique melkite, a donné son témoignage sur la chaîne YouTube NDML. Il est aujourd’hui curé d’une paroisse, dans une commune proche de la frontière syrienne.


Aller plus loin :

N’ont été racontées ici que des bribes de la vie d’Élias Maalouf. Pour bénéficier de son témoignage complet et de celui de sa femme, écouter la vidéo de la chaîne YouTube NDML.


En savoir plus :

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