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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Les anges et leurs manifestations
n°552

Quito (Équateur)

1599 – 1634

Les anges finissent la statue de Notre Dame du Bon Succès

C’est à une moniale contemplative du couvent de Quito, en Équateur, que la Sainte Vierge transmet les demandes du Ciel. Entre 1588 et 1634, mère Mariana reçoit en effet sept apparitions de la Vierge Marie, au cours desquelles la Mère de Dieu lui apprend une série d’événements situés aux XIXe et XXe siècles et se rapportant surtout à la crise que connaît l’Église en ces temps. Elle demande aussi qu’on sculpte une statue qui la représente telle qu’elle est apparue, afin que « les hommes comprennent que je suis puissante pour apaiser la justice divine et obtenir la miséricorde et le pardon pour tout pécheur qui vient à moi avec un cœur contrit, parce que je suis la Mère de Miséricorde et il n’y a en moi que bonté et amour ».

Notre-Dame-du-Bon-Succès, Quito, Équateur. / © Shutterstock, Pssrwt.
Notre-Dame-du-Bon-Succès, Quito, Équateur. / © Shutterstock, Pssrwt.

Les raisons d'y croire :

  • La première manifestation de la Sainte Vierge à sœur Mariana a lieu le 17 septembre 1588. Elle laisse la religieuse blessée aux mains, aux pieds et au côté, et le corps paralysé. Sœur Mariana ne recouvre la santé qu’un an plus tard environ, après une nouvelle apparition de la Vierge.
  • Le 16 janvier 1599, la Mère de l’Enfant Jésus demande à la moniale de faire réaliser une statue qui la représente telle qu’elle lui apparaît. Elle désigne le sculpteur : Francisco del Castillo, qui a pourtant les mains blessées. Devant l’étonnement de mère Mariana, qui doute qu’un artiste humain puisse figer dans la pierre ou le bois l’image de l’apparition, et plus encore quand elle apprend l’infirmité de l’homme désigné divinement, la Vierge lui assure : « Mes anges l’assisteront. »

  • Quand, par deux fois, la Vierge Marie demande à mère Mariana que l’évêque permette la confection de sa statue et l’érige lui-même dans le chœur de l’église abbatiale, elle engage la religieuse à révéler au prélat, comme preuve de l’authenticité du message céleste, qu’avant deux années et deux mois, il mourrait de mort violente, et qu’il est appelé à s’y préparer.
  • Francisco del Castillo commence à sculpter la statue le 15 septembre 1610, mais il ne l’a pas encore achevée quand, le matin du 16 janvier 1611, les religieuses entrent dans l’église pour l’office et trouvent la statue entièrement terminée, nimbée de lumière, tandis que le Save sancta parens se fait entendre, chanté par des voix angéliques. Quand le sculpteur arrive, il est stupéfait, tombe à genoux et s’écrie que cette statue n’est pas son œuvre ! Il couche par écrit ce témoignage.
  • Interrogée par l’évêque, mère Mariana lui explique qu’elle a été témoin de la réalisation angélique à la gloire de la Vierge bénie : « À un geste de la Très Sainte Trinité, les archanges Michel, Gabriel et Raphaël [s’approchèrent] du trône de la Reine du Ciel […]. En un instant, plus rapides qu’un éclair, les trois archanges se trouvèrent dans le chœur où la statue était sculptée, de façon à pouvoir l’achever et l’éclairer d’une splendeur divine. »

  • Gage de ce que tous croient fermement en la réalité de l’intervention artistique divine, la crosse d’or de la statue de la Vierge est fabriquée en Espagne et offerte par la marquise Maria de Yolanda, le chapitre des chanoines de la cathédrale offrant pour sa part la couronne d’or. D’autres bijoux confectionnés spécialement à cette intention sont aussi apportés en don. La consécration solennelle par l’évêque, en présence du chapitre cathédral, des religieuses et d’un grand concours du peuple, a lieu en 1611, le 2 février, jour qui sera ensuite chaque année la fête de Notre Dame du Bon Succès.

Synthèse :

Sœur Mariana est clouée à son lit par la maladie depuis plus d’un an. Les souffrances spirituelles s’ajoutent aux douleurs physiques. Un jour, dans sa cellule, elle voit avec horreur un serpent qui se débat et rampe en se tordant, cherchant frénétiquement à grimper le long des murs, comme s’il était poursuivi par quelqu’un qui le chassait. La religieuse, épouvantée, est plongée dans le désespoir. Sa vie lui paraît criminelle. Elle se figure condamnée à l’enfer éternel et crie alors : « Étoile de la mer, Marie immaculée, le pauvre voilier de mon âme est en train de sombrer. Les eaux de la tribulation me noient. Sauvez-moi, car je meurs ! » Une très belle dame, d’une grande majesté, tout entourée de lumière, la touche alors affectueusement à la tête et s’adresse à elle : « Pourquoi as-tu peur, ma fille ? Ne sais-tu pas que je suis avec toi dans les tribulations ? Lève-toi et regarde-moi. » La religieuse l’interroge : « Qui êtes-vous, splendide Dame ? », lui demande Mariana. « Je suis la Mère du Ciel que tu as invoquée. Je suis venue dissiper les ténèbres de la nuit de ton âme... parce que ton Seigneur et Dieu t’a destinée à de grandes choses pendant ta vie... À présent, je redonnerai la vie à tes muscles, à tes veines et à tes artères, et je chasserai le serpent infernal. » Le serpent disparaît alors avec un grondement terrible. Sœur Mariana recouvre la santé.

Le 2 février 1594, alors qu’elle prie, sœur Mariana voit en face d’elle une dame merveilleuse qui porte l’Enfant Jésus sur son bras gauche, et tient de sa main droite une crosse admirable. Mère Mariana interroge la dame sur son identité : « Je suis Marie du Bon Succès, la Reine du Ciel et de la terre. C’est précisément parce que tu es une âme religieuse, remplie d’amour pour Dieu et pour sa Mère, que je te parle. Je suis venue du Ciel pour consoler ton cœur affligé. Tes prières, tes larmes et tes pénitences sont très appréciées par notre Père céleste. L’Esprit Saint, qui console ton esprit et te soutient dans toutes tes justes tribulations, a formé, avec trois gouttes du sang de mon cœur, l’Enfant le plus excellent de l’humanité. Pendant neuf mois, Vierge et Mère, je l’ai porté dans mon sein très pur. Dans l’étable de Bethléem, je l’ai couché sur la paille froide. Moi, sa Mère, je l’ai placé ici, sur mon bras gauche, pour qu’ensemble, nous puissions retenir la main de la justice divine, qui est toujours prête à châtier ce monde malheureux et criminel. Dans ma main droite, je porte le pastoral que tu vois, parce que je désire gouverner ce couvent comme abbesse et Mère. Dans peu de temps, les frères franciscains ne gouverneront plus ce couvent et, à cause de cela, mon patronage et ma protection seront plus nécessaires que jamais, car cette épreuve durera pendant des siècles. Par cette séparation, Satan tentera de détruire cette œuvre de Dieu, en se servant de mes filles ingrates. Mais il n’aura pas de succès, parce que je suis la Reine des Victoires et la Mère du Bon Succès, et c’est sous cette invocation que je désire être connue pour tous les temps, pour la préservation de mon couvent et de ses habitants. Maintenant, je désire te donner force et encouragement. Ne permets pas à la souffrance de te décourager, car tu vivras longtemps sur cette terre pour la gloire de Dieu et de sa Mère qui te parle en ce moment. Mon Très Saint Fils désire te donner toutes sortes de souffrances et, pour te donner le courage dont tu auras besoin, je le prends de mes bras et reçois-le dans les tiens ! Serre-le contre ton cœur faible et imparfait ! »

C’est dans la prison du monastère, où mère Mariana et les religieuses restées fidèles à l’esprit de la congrégation ont été enfermées par les moniales rebelles, que Notre Dame, le 16 janvier 1599, lui apparaît de nouveau. Elle demande à mère Mariana de commander que l’on sculpte une statue qui la représente telle qu’elle est apparue. Le 21 janvier 1610, la Vierge Marie apparaît à nouveau à mère Mariana. Elle requiert de nouveau la fabrication de la statue, et qu’on la place sur le siège de l’abbesse, dans l’église abbatiale. L’évêque de Quito devra l’installer lui-même, consacrer la statue avec du saint chrême et lui donner le nom de « Marie du Bon Succès de la Purification, ou Chandeleur ». Elle promet sa protection sur le couvent jusqu’à la fin des temps si les religieuses lui restent siennes par l’humilité, l’obéissance, la patience, la charité à l’égard de tous et la prière continuelle, car elle est le modèle de toutes ces vertus. Mais mère Mariana tarde à remplir la tâche confiée. Aussi, le 2 février, après l’office de la nuit, la Vierge Marie lui apparaît-elle de nouveau. Elle lui reproche sa lenteur à lui obéir et réitère sa volonté concernant la statue, car elle a prévu que la dévotion mariale sous ce titre attirera beaucoup d’âmes à Marie. Mère Mariana demande que son nom ne soit pas associé à la statue, par humilité. La Vierge accepte avec bonté, et précise que les conditions de réalisation de la statue ne seront connues qu’au XXe siècle.

Le 2 février 1610, l’Enfant Jésus, que portait sa sainte Mère, « tendit le cordon à mère Mariana en disant : "Mon épouse bien-aimée, maintenant, tu as la mesure de la hauteur de ma Très Sainte Mère, comme tu le souhaitais. Conserve ce cordon avec révérence, car je désire que les nombreuses épouses que j’aurai à travers les siècles se mesurent avec lui. La mesure a déjà été donnée. Et sais-tu comment je désire qu’elles soient mesurées ? Je mesurerai leur humilité, leur silence, leur charité, leur patience et leur amour pour moi et pour ma bienheureuse Mère, que toutes doivent prendre pour modèle. Comme chrétiennes, et encore plus comme religieuses, je désire qu’elles aient mon esprit dans chacun des actes de leur vie. Mon esprit de patience, de douceur, d’abnégation et de total abandon à la volonté divine". » Le cordon de Mère Mariana, qui servit à mesurer la taille de la Vierge sainte lors de l’apparition, à sa demande, est bien réel, mais revêt aussi une valeur symbolique. Il est le mètre étalon sur lequel les religieuses doivent régler leurs mœurs.

En 1634, le 2 février, la Vierge Marie se montre une fois encore, dans l’église, à mère Mariana. Sa venue est précédée de l’extinction de la lampe du sanctuaire, qui plonge l’abbatiale dans l’obscurité. Puis, Marie, entourée de lumière, explique les raisons symboliques de cette obscurité préalable, qui concerne la fin du XIXe et le XXe siècles : les hérésies qui submergeront l’Équateur – hérésies qui se retrouveront toutes dans un courant commun appelé « modernisme » – constituent la première. La deuxième, c’est le refroidissement de la charité et la perte des vocations dans le couvent. L’esprit d’impureté qui dominera alors est la troisième. La quatrième, c’est, dit la Vierge, la prise de contrôle de toutes les classes sociales par la maçonnerie. Les conséquences en seront la perte des vocations et la négligence du clergé envers ses devoirs religieux, parce qu’il consacrera plus d’efforts à obtenir les biens de ce monde qu’à accomplir les devoirs de son ministère.

Le soir du 8 décembre 1634, la Vierge apparaît accompagnée des trois archanges. L’ordre religieux auquel Mariana appartient – les moniales de la Conception Immaculée de Notre-Dame – a été fondé, selon le dessein divin, pour réparer les communions eucharistiques sacrilèges qui sont des profanations, et pour obtenir, par leurs sacrifices et leur vie offerte à Dieu, que la réception des sacrements, particulièrement de ceux de l’Eucharistie, de la pénitence (la confession) et de l’ordre (le sacrement qui fait les prêtres) soit fructueuse pour tous. Aussi invite-t-elle mère Mariana à recommander à ses filles d’être fidèles à cette vocation. Les couvents fidèles, par leur prière humble et persévérante, sont la joie de Dieu, et l’exemple et le réconfort des laïcs pieux, explique-t-elle. Ils purifient l’air pollué du monde, excitent par leur exemple à la pénitence, et transmettent aux âmes une joie ineffable et une paix admirable, qui vient du Ciel. Malheur au monde s’il n’y avait plus de monastères ni de couvents ! soupire Marie. Puis, elle ajoute que la dévotion à Notre Dame du Bon Succès est réservée par Dieu pour le XXe siècle, quand la corruption des mœurs sera presque générale et que la lumière précieuse de la foi sera presque éteinte : cette dévotion opérera alors des prodiges sur les intelligences et les cœurs des hommes.

Quand mère Mariana sent ses derniers instants ici-bas arriver à leur terme, après avoir reçu les derniers sacrements, elle fait alors rassembler ses sœurs et lire son testament. Elle recommande à ses sœurs : « Quand le divin Maître était suspendu à ce honteux échafaud de la Croix, plongé dans une peine et un tourment presque infinis, le testament qu’il donna pour racheter l’humanité fut de laisser sa Mère comme notre Mère. En effet, il dit à sa Vierge Mère :"Femme, voici ton fils", en désignant son disciple préféré. Et s’adressant à ce dernier, il dit : "Voici ta Mère." Voilà votre Mère céleste, Marie du Bon Succès. Elle vous donnera toujours un bon succès. Ayez un grand amour pour la bienheureuse Vierge, imitez ses vertus, surtout sa profonde humilité, son ardent amour pour Dieu et pour les pauvres pécheurs, sa simplicité et son innocence confiante. Qu’il n’y ait pas de tromperie ni d’hypocrisie dans vos âmes. Préservez et propagez la dévotion sous l’invocation de Notre Dame du Bon Succès, car par elle vous obtiendrez de Jésus et Marie tout ce que vous demanderez... Vous devrez conserver pieusement ce vrai trésor et le faire connaître et aimer par le plus d’âmes possible. Assurez-les que par cette dévotion elles obtiendront toujours un bon succès, dans le temps et dans l’éternité... Recourez à elle dans toutes vos nécessités spirituelles et temporelles. Quand votre âme souffre à cause des tentations et qu’elle est plongée dans la douleur, et si par une permission divine l’étoile de votre vocation se cache à la vue de votre âme, adressez-vous à elle, avec confiance, par ces paroles : "Étoile de la mer dans la tempête de ma vie mortelle, puisse votre lumière m’éclairer afin que je ne m’éloigne jamais du chemin qui me mène au Ciel." » L’imitation du Christ jusqu’au don de soi – pour participer à sa suite, sous sa direction et par son moyen, au salut des pécheurs – est le mot d’ordre de mère Mariana. Et, pour y parvenir, nul ne peut trouver meilleur pédagogue que Notre Dame.

Docteur en philosophie, Vincent-Marie Thomas est prêtre.


Au-delà des raisons d'y croire :

La dévotion à la Mère de Dieu sous le titre de Notre Dame du Bon Succès est le point central de ces révélations : le « Bon Succès » est l’avènement du Sauveur attendu par toute l’humanité. C’est aussi son avènement aujourd’hui, par Marie, dans la vie de chaque homme, par la conversion de toutes les forces du corps et de l’âme à la Très Sainte Trinité : chacun est appelé à détourner son regard de lui-même pour le diriger vers Dieu.


Aller plus loin :

Luis Eduardo Cadena y Almeida, A Spanish Mystic in Quito, Sor Mariana de Jesús Torres, Éditions « Foundation for a Christian Civilization », New York, 1990.


En savoir plus :

  • Manuel Sousa Pereira, The admirable Life of Mother Mariana, translated by Marian Therese Horvat, Los Angeles, Tradition in Action, 2 volumes :  I. 2005, 252 p. et II. 1999, 358 p. L’édition originale du titre espagnol : Vida Admirable de la Madre Mariana de Jesus Torres y Berriochoa, date de 1790.
  • Luis Eduardo Cadena y Almeida, Madera para esculpir la imagen de una santa, o, Rasgos biograficos, revelaciones, profecias, confidencias con la Santisima Virgen de el Buen Suceso, de la venerable madre Mariana Francisca de Jesus Torres y Berriochoa, religiosa concepcionista, fundadora del Monasterio Real de la Limpia Concepción de la ciudad de San Francisco de Quito, Éditions « Foundation for a Christian Civilization », San Francisco de Quito (Ecuador) / Bedford, New York, 1987, 190 p. L’auteur est le postulateur de la cause de mère Mariana.
  • Marian Therese Horvat, Stories and Miracles of Our Lady of Good Success, Los Angeles, Tradition in Action, 2002, 102 p.
  •  Marian Therese Horvat, Our Lady of Good Success, Propheties for our Times, Los Angeles, Tradition in Action, 2020, 72 p. Ce livre se veut une suite du précédent.
  • Une vidéo présente en français la vie, les révélations et les prophéties de mère Mariana Torres.
  • Sur le site Internet de langue anglaise « Save Maria Regina », on peut consulter le bulletin no 155 (vol. 49, hiver 2009), à la rubrique « Marian Shrines and Apparitions » : « Our Lady of Good Success ».
  • L’article 1 000 raisons de croire : « Les prophéties précises et exactes de la Vierge Marie à mère Mariana de Jesus Torres au sujet de l’Équateur ».
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