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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Les moines
n°225

251 – 356

Saint Antoine du désert, le « père des moines »

Fêté le 17 janvier, saint Antoine du désert, aussi appelé « le Grand », est célèbre pour l’austérité de sa vie, sa grande piété et ses talents de lutteur face aux assauts du démon. Ses contemporains furent de plus en plus nombreux à venir lui demander conseil et écouter ses enseignements spirituels, au point pour certains d’entre eux de choisir, à son exemple, une vie solitaire de pénitence et de prière. Ses disciples sont pour cette raison appelés anachorètes, contrairement aux cénobites qui choisissent la vie en communautés monastiques (par exemple les Bénédictins). Saint Antoine est d’abord un modèle et un exemple pour tout homme qui veut mettre ses pas dans ceux du Christ : humilité, intelligence pratique, esprit équilibré, confiance en Dieu, persévérance dans le combat spirituel et un amour pour Dieu au-dessus de tout sont les leçons que sa vie enseigne.

Jérôme Bosch, La Tentation de saint Antoine, 1495-1515, Lisbonne / © CC0, wikimedia.
Jérôme Bosch, La Tentation de saint Antoine, 1495-1515, Lisbonne / © CC0, wikimedia.

Les raisons d'y croire :

  • La réputation de saint Antoine parvint de son vivant jusqu’aux plus hautes sphères de la société : les « empereurs Constantin le Grand, Constance et Constant, ses enfants, eurent connaissance de ses actions. Ils lui écrivirent comme à leur père, et désirèrent qu’il leur réponde » (saint Athanase, Vie de saint Antoine, ch. 28, traduction de R. d’Andilly, dans Les Vies des saints Pères, Paris, 1733). On imagine mal que ces princes et ces empereurs, si bien informés, puissent être trompés sur la personne d’Antoine. Ce seul fait conduit à accorder du crédit à cet homme et à sa pensée.

  • La fin des persécutions contre les chrétiens ayant été entérinée par l’édit de Galère en 311 et l’« édit de Milan » en 313, la pénitence, qui est une autre forme de « mort au monde », apparaît comme une voie pour suivre le Christ autrement que par le martyre. Le choix que pose saint Antoine en vivant en ermite ne s’apparente en aucun cas à du masochisme, une sorte d’agoraphobie ou une forme d’égoïsme. Ce choix ne repose que sur Dieu, reconnu comme but de toute entreprise.
  • La vie érémitique de saint Antoine du désert et de ses disciples est devenue célèbre de leur temps même. L’exemple d’Antoine, pourtant bien plus connu et suivi en Orient, avait déjà fait des émules jusqu’aux alentours des villes d’Occident.
  • Saint Augustin raconte en effet, dans les Confessions, combien l’exemple de saint Antoine enthousiasmait les jeunes gens de son époque. Accompagné de ses amis qui voulaient comme lui donner un sens à leur vie, Augustin rapporte une discussion qu’il eut avec un officier du palais impérial, Pontitianus. Ce dernier « fut amené à nous parler d’Antoine, solitaire d’Égypte […]. Nous étions dans la stupeur de l’admiration au récit de ces irréfragables merveilles de si récente mémoire, presque contemporaines, opérées dans la vraie foi, dans l’Église catholique » (Confessions, VIII, VI, traduction de L. Moreau, Flammarion, p. 198). Les paroles de Pontitianus au sujet de la retraite du monde, la pauvreté, la chasteté et la prière vécues par Antoine émeuvent jusqu’au plus profond de son être Augustin, parce que ce mode de vie constitue une preuve de la foi au Christ Sauveur.

  • Les hommes n’étaient pas les seuls à embrasser volontairement le mode de vie inauguré par Antoine pour l’amour du Christ : les femmes n’étaient pas en reste. Ce mode de vie convainc très largement, car il mène réellement et efficacement au but pour lequel on le choisit : l’union au Christ. En cela, il est attrayant, sans être illusoire. Saint Jérôme y fait référence dans une lettre de 412 par la personne de Marcella, femme romaine qui « n'avait pas non plus honte de professer une vie qu'elle avait ainsi apprise pour plaire au Christ » (saint Jérôme, Lettres, lettre 127, § 5).

  • Saint Athanase écrit à propos du caractère d’Antoine : il « était extrêmement prudent ; et ce qui est admirable, bien que n’ayant pas appris les lettres, il avait une vivacité d’esprit et une intelligence sans pareilles » (ibid., ch. 25).Saint Antoine témoignait ainsi d’un état d’esprit équilibré, absolument détaché de l’opinion d’autrui et tout remis entre les mains de Dieu.

  • Plusieurs pensées de saint Antoine le Grand sont conservées dans les Apophtegmes des Pères du désert, ensemble de préceptes, d'anecdotes et de paroles attribués aux moines anachorètes qui peuplèrent les déserts égyptiens au IVe siècle. Ces écrits illustrent les principes de la vie ascétique et spirituelle des Pères du désert. Ils furent d’abord transmis oralement en copte puis mis par écrit aux IVe et Ve siècles. Ces recueils connurent un succès immense : ils furent traduits dans presque toutes les langues de l'Église ancienne et médiévale et nourrirent la spiritualité monastique du christianisme médiéval oriental et occidental. Un tel succès ne se justifie que par le caractère remarquable de la pensée et de la vie des hommes qui, comme saint Antoine, y sont présentés.
  • Bien que retiré dans les déserts de Thébaïde, en moyenne Égypte, à partir de 312, Antoine était visité. L’anachorète donnait avec charité et une joyeuse patience des conseils de sagesse à ceux qui venaient le trouver. Il les invitait toujours à la prière, et nombre de miracles furent obtenus par son intermédiaire lorsque les demandeurs commencèrent à prier, sans pourtant que l’ermite consentît seulement à sortir de son monastère.
  • Des païens venaient aussi le trouver et lui reprochaient la foi chrétienne en l’incarnation du Verbe divin et l’ignominie de sa mort sur la Croix – choses choquantes et incongrues, arguaient-ils. Lui tâchait de leur montrer que cette foi ne contredit pas la raison, mais la conduit au-delà de ses capacités naturelles, tandis que le polythéisme de l’époque était vraiment absurde : « Qu’est-ce qui est le plus raisonnable ? Dire que le Verbe de Dieu, qui n’est point sujet au changement mais est toujours le même, a pris un corps humain pour le salut et pour l’honneur des hommes, afin que, par la communication de la nature divine avec la nature humaine, il rende les hommes participants de la nature divine ? Ou bien vouloir qu’une divinité soit semblable à des animaux, et d’adorer pour cette raison des bêtes brutes, des serpents, et des figures d’hommes ? » (ibid., ch. 26). Le matérialisme actuel de notre société peut aisément être vu comme une variation idolâtre : par ses dogmes positivistes, caricatures de la science, et ses impératifs moraux de se conformer aux mœurs contemporaines, nous poussant à servir l’argent, le plaisir et le pouvoir comme on doit servir Dieu.

  • La source principale concernant saint Antoine du désert est la Vie de saint Antoine, écrite en 356 par le patriarche d'Alexandrie, saint Athanase, moins d’un an après la mort de l’anachorète. L’évêque Athanase et le moine Antoine étaient contemporains et se sont rencontrés. Le patriarche a également fréquenté plusieurs disciples d’Antoine. Saint Athanase s’est personnellement appuyé sur l’exemple de sainteté d’Antoine et de ses anachorètes – sainteté prouvée par leur pratique de la vie ascétique – pour lutter contre l’hérésie arienne, qui était alors très diffusée en Égypte et qui nie que Jésus-Christ est Dieu. Saint Antoine et ses frères croyaient en effet fermement en la divinité du Christ et lui attribuaient, par sa grâce, leur persévérance à son service.

Synthèse :

Antoine est né en Égypte, à Hérakléopolis Magna (cité antique située dans le sud du gouvernorat actuel du Fayoum, à proximité du Bahr Youssouf, le bras du fleuve issu du Nil, à la hauteur d'Assiout) dans une famille assez riche d'agriculteurs fervents chrétiens. Devenu orphelin vers l’âge de dix-huit ou vingt ans, il doit élever une sœur cadette et veiller à la culture de nombreuses terres agricoles qu’il a héritées de ses parents. Mais au-delà de ces préoccupations matérielles, la question de son salut le tourmente. Il a lu dans les Actes des Apôtres la description de la première communauté chrétienne, où tout était en commun. Comme il entend un jour à l’église l'Évangile du jeune homme riche (Mt 19,21), se reconnaissant dans ce portait, il estime que le conseil du Sauveur s'adresse à lui, et que l’injonction du Sauveur « Ne vous inquiétez pas du lendemain » (Mt 6,34) l’explique. Aussi distribue-t-il sa fortune aux plus pauvres, après avoir installé sa sœur selon ses vœux dans une communauté de femmes qui vivaient « dans la crainte de Dieu et dans l'amour de la virginité » (saint Athanase, Vie de saint Antoine, ch. 2), et il se retire dans un lieu isolé, près d'un de ses anciens champs.

Vêtu d'une simple tunique en crin, il partage son temps entre la prière et le travail, près de la cabane d'un vieil ascète qui l'initie à la vie érémitique. En se formant avec lui à la douceur des vertus chrétiennes, il imite ainsi la prudence des abeilles qui travaillent seules, mais se retrouvent à la ruche pour produire leur miel. Puis, soucieux de renforcer sa retraite, il part vivre pendant treize années dans le désert de Nitrie (actuel gouvernorat de Beheira), fondant la communauté des kellia (du grec το κελλίον, « la cellule ») avec son disciple Ammonas, qui s'y était précédemment installé. Tous vivent dans des huttes, des grottes ou de petits ermitages et se retrouvent pour prier en communauté chaque semaine. Antoine dort sur une natte de joncs tissés ensemble, ou même sur la terre nue. Parfois, il prolonge sa prière la nuit entière.

L'afflux de nombreux disciples troublant son isolement, il s’enfonce en 285 dans le désert et vit à Pispir (actuel Dayr al-Maymūn, dans le gouvernorat de Giseh), dans un fortin romain abandonné sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivent, distants les uns des autres, dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, à la manière du Christ, il subit les tentations du diable, qui durent plus de vingt ans et au cours desquelles divers démons, prenant l’apparence de bêtes féroces et sensuelles, cherchent à le tromper en faisant miroiter devant ses sens de faux biens ; ils le frappent aussi à plusieurs reprises, le laissant presque sans vie. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine, auxquelles il résiste en répétant avec confiance ces paroles : « Même si des armées venaient m’attaquer, mon cœur ne serait point touché de crainte » (Ps 26,3) parce que « rien ne saurait me séparer de l’amour de Jésus-Christ »(Rm 8,35).

Quand il a environ trente-cinq ans, et tandis qu’au cours d’une nuit il subit les habituels assauts des démons, ceux-là cessent d’un coup. Le Seigneur se manifeste à lui par une grande lumière. S’adressant à cette lumière, Antoine s’écrie : « "Où étais-tu, mon Seigneur, et mon Maître ? Et pourquoi n’es-tu pas venu dès le commencement, afin d’adoucir mes douleurs ?"Alors, il entendit une voix qui lui répondit : "Antoine, j’étais ici ; mais je voulais être spectateur de ton combat ; et maintenant, je vois que tu as résisté courageusement sans céder aux efforts de tes ennemis. Je t’assisterai toujours et rendrai ton nom célèbre par toute la terre." Ayant entendu ces paroles, il se leva pour prier, et sentit en lui tant de vigueur qu’il connut que Dieu lui avait rendu beaucoup plus de force qu’il n’en avait auparavant » (Saint Athanase, ibid., ch. 5).).

Peu à peu se rassemblent autour d'Antoine des hommes qui suivent son enseignement, désireux de mener une vie parfaite. Il organise pour eux une vie monastique en même temps qu'érémitique. C'est pourquoi il est considéré comme le « père des moines ». Vivant à proximité dans des grottes, ces disciples l'écoutent prêcher et s'associent à lui pour prier. Antoine leur répète souvent – il parle d’expérience – qu’il ne faut pas craindre le démon, parce que Dieu est plus puissant que lui (saint Athanase développe longuement ce point dans les chapitres 9 à 14 de la Vie). Au fil des ans, devenant de plus en plus nombreux, les solitaires se divisent en petites communautés, à l'ouest et à l'est du Nil, qui élisent à leur tête un plus ancien. Mais tous choisissent Antoine comme guide spirituel.

Le désert est devenu l’antichambre de la Jérusalem céleste, c’est-à-dire l’étape préparatoire à la vision éternelle de Dieu : tous ont compris que les souffrances de la vie d’ici-bas, parce qu’elles cessent, ne sont que peu de chose si on les compare objectivement à la béatitude avec Dieu, qui arrivera après la mort et ne passera jamais (Rm 8,18). D’autre part, les moments en commun que partagent les anachorètes sont doux parce que marqués par la charité : la foi en Jésus-Christ, homme-Dieu sauveur des hommes, et l’émulation pour grandir dans la vertu et la joie spirituelle sont leur lot commun. Nulle tentation déséquilibrée ou maladive s’apparentant à du masochisme chez ces hommes. Leur regard ne se porte pas en effet sur eux-mêmes, mais sur Dieu comme but de toute entreprise.

En 307, saint Hilarion de Gaza sollicite les conseils de saint Antoine afin d'organiser un monastère dans l'actuelle région de Gaza. Cette fondation est considérée comme l'un des premiers monastères de la chrétienté.

En 312, de plus en plus attiré par la vie solitaire radicale, Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il part en Thébaïde, sur le mont Qulzum, à environ 155 kilomètres au sud-est de la ville actuelle du Caire. Le monastère Saint-Antoine (Deir Mar Antonios), élevé au IVe siècle par les disciples du saint ermite, se trouve toujours aujourd'hui sur les lieux. Il est considéré, avec le monastère Saint-Paul Ermite, comme le plus ancien monastère chrétien. Le diable apparaît encore à Antoine de temps en temps, mais ne le tourmente plus comme autrefois.

Bien que retiré du monde, saint Antoine reste attentif à la vie de l'Église de son temps, parce qu’il est conscient de compter parmi ses membres, comme tout chrétien. Ainsi gagne-t-il Alexandrie, mû par le désir de confesser lui aussi le Christ par le martyre, mais le juge le repousse, ainsi que les autres anachorètes de ses communautés. Antoine assiste du moins un grand nombre de chrétiens condamnés aux mines ou emprisonnés, et les soutient jusqu’à leur mise à mort. Pour cette même raison, il se rend également à la demande du patriarche Athanase à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens. Il lui est alors, par son appui moral, d’une aide considérable. La vie de solitude qu’il a choisie, guidé par l’Évangile, n’est donc pas pour lui l’expression d’un mode de vie égoïste et centré sur lui-même, mais au contraire un moyen de se rendre plus disponible encore aux nécessités de tous lorsque Dieu le lui demande.

Le « père des moines » s’éteint enfin à l’âge de cent cinq ans. À ses frères, près de rendre son dernier soupir, il lègue ce conseil : « Vivez toujours comme si vous alliez mourir le jour même » (ibid., ch. 37). Pourquoi ? Parce que Dieu est le but de la vie de tout homme et que la mort du corps est la porte qui nous permet de le voir pour toujours. Cette perspective permet de ne pas le perdre de vue.

Docteur en philosophie, Vincent-Marie Thomas est prêtre.


Au-delà des raisons d'y croire :

La vie de saint Antoine anachorète est un thème récurrent et inspirant pour le Moyen Âge. Le récit que le dominicain Jacques de Voragine, archevêque de Gênes, lui consacre dans La Légende dorée le prouve. Notons que le mot « légende » n’est pas ici à prendre dans son sens actuel, mais selon la signification qu’il revêt en latin : « qui doit être lu ».

La vie de saint Antoine a naturellement été illustrée par de nombreux artistes. Le peintre siennois de style gothique italien Sassetta a représenté la rencontre de saint Antoine et de saint Paul de Thèbes, vers 1460. Le Florentin Michel-Ange, à partir de la gravure La Tentation de saint Antoine, de Martin Schongauer (né vers 1445 et mort en 1491), aurait représenté la scène du tourment de saint Antoine en 1487, quand il avait douze ou treize ans. Citons encore, à titre d’exemple, parmi les très nombreuses œuvres picturales représentant la tentation de saint Antoine, le retable du même nomdu primitif flamand Jérôme Bosch, réalisé peut-être en 1501, et les peintures des Brabançons Pieter Brueghel l’Ancien (ou du moins un peintre qui suivait son sillage, vers 1550-1575) et son fils Jan Brueghel l’Aîné en 1599.

Les gravures du lorrain Jacques Callot, qui produisit en 1617, durant sa jeunesse, une illustration de la tentation de saint Antoine avant de reprendre ce sujet en 1634 et de nouveau l’année suivante, sont aussi à noter. Citons encore l’Allemand Matthias Grünewald, qui représente trois fois saint Antoine sur le retable qu’il a réalisé pour les moines antonins d’Issenheim, entre 1512 et 1516 (le saint anachorète est représenté de pied en cape, puis dans les scènes de sa visite à saint Paul de Thèbes d’une part, et de sa « tentation » d’autre part).

Soulignons encore les œuvres des Espagnols Diego Vélasquez, en 1634 (Saint Antoine abbé et saint Paul premier ermite) et vers 1635-1638 (le portrait intitulé Saint Antoine abbé), et Francisco de Zurbarán, qui campe avec finesse et réalisme le saint vers 1640. À l’époque contemporaine, les peintres surréalistes Dali, espagnol, en 1946, et Max Ernst, allemand, en 1945, ont aussi choisi la tentation de saint Antoine comme thème de leur peinture.

Le sujet ne fut pas négligé par l’art sculptural, puisque, pour sa sculpture en ronde-bosse de 1889, Auguste Rodin s’inspira des trois nouvelles intitulées La Tentation de saint Antoine, de Gustave Flaubert (1849, 1856 et 1874).

Si le personnage de saint Antoine du désert et au moins deux des scènes de sa vie ont tant marqué les artistes, c’est que non seulement l’homme et ses actes sont attestés historiquement, mais encore qu’ils touchent à l’intime de la vie de tout homme et apportent des réponses aux grandes questions de l’existence : la souffrance a-t-elle un sens ? Quel est le but ultime de la vie ?


Aller plus loin :

Saint Athanase d’Alexandrie, Vie de saint Antoine, Paris, Cerf, Sources chrétiennes n° 400, 2004, 450 pages. Texte critique et traduction par Gérard J. M. Bartelink.


En savoir plus :

  • Les Apophtegmes des Pères (collection systématique). Texte critique et traduction de Jean-Claude Guy, Paris, Cerf. Sources chrétiennes en trois volumes de plus de 400 pages : n° 387 (1993), n° 474 (2003) et n° 498 (2005). Les deux derniers volumes ont été révisés par Bernard Meunier.
  • Les Apophtegmes des Pères (collection alphabétique). Traduction seule de Jean-Claude Guy, Paris, Points sagesse (format d’un livre de poche), 1976.
  • Saint Jérôme, Vie de saint Paul premier ermite, Paris, Cerf. Sources chrétiennes n° 508 (sous le titre Trois vies de moines, 2007, texte critique par Edgardo M. Morales ; traduction de Pierre Leclerc).
  • Annick Martin, « Athanase d’Alexandrie, l'Église et les moines. À propos de la Vie d'Antoine », in Revue des Sciences Religieuses, tome 71, fascicule 2, 1997, p. 171-188. Disponible en ligne.
  • Louis Bouyer, La Vie de saint Antoine. Essai sur la spiritualité du monachisme primitif, Éditions Fraternité orthodoxe en France, Abbaye de Bellefontaine, collection « Spiritualité orientale », n° 22, 2e édition, 1977.
  • Noëlle Devilliers, Antoine le Grand, père des moines, Abbaye de Bellefontaine, coll. « Spiritualité orientale », n° 8, 2e éd., 1993.
  • Christine Darmagnac, « Le monachisme chrétien en Orient », in Les Cahiers de l'Orient, 2013/3 (n° 111), p. 49-71. Disponible en ligne.
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