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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Stigmates
n°295

En banlieue de Damas (Syrie)

Jeudi saint 8 avril 2004

Un Jeudi saint à Soufanieh

Le 8 avril 2004, Jeudi saint, les chrétiens du Proche-Orient s’apprêtent à fêter tous ensemble la Résurrection du Christ, puisque, pour une fois, les calendriers Justinien et Grégorien coïncident pour la fête de Pâques. Cette nécessité d’unité dans l’Église est la raison des manifestations du Christ et de Marie à Soufanieh, un quartier chrétien de Damas. Depuis 1982, des phénomènes extraordinaires ont lieu chez un couple chrétien, Myrna et Nicolas : apparitions, messages du Ciel, suintements d’huile d’une icône… Depuis vingt-deux ans, les événements de Soufanieh ne cessent de surprendre le monde et la communauté chrétienne proche-orientale. Cette année-là, religieux et scientifiques, sceptiques ou convaincus, sont venus en grand nombre pour cette fête de Pâques. Ils vont être témoins d’événements prodigieux : exsudation d’huile des mains et du corps de Myrna, à de nombreuses reprises, et stigmatisation...

Plaies de Jésus Christ crucifié / © CC0
Plaies de Jésus Christ crucifié / © CC0

Les raisons d'y croire :

  • En 2004, cela fait déjà vingt-deux ans que les événements de Soufanieh sont observés et documentés par des milliers de témoins, anonymes ou observateurs éminents diligentés par les autorités scientifiques, religieuses et politiques. Personne n’a remis en question la véracité des faits.
  • Cette année-là, l’équipe d’observateurs est composée de religieux, de scientifiques de différents pays, de médias et d’hommes de lettres, tous ayant autorité dans leur domaine. On peut citer par exemple l’évêque grec catholique-melkite de Damas et l’écrivain Jean d’Ormesson. Il est à noter que certains étaient présents lors des Semaines saintes de 1987, 1990, et 2001, au cours desquelles ils avaient déjà observé la stigmatisation de Myrna.
  • Le 8 avril 2004, alors qu’elle est couchée dans son lit, dans une chambre bondée de personnes qui l’observent et l’analysent, Myrna reçoit un stigmate de la Passion : la plaie du côté du Christ. Une tache de sang apparaît sur son côté gauche, sous le sein. Dans le patio, des écrans ont été installés pour retransmettre au plus grand nombre ce qui se déroule dans la chambre.
  • La voyante, Myrna, s’est soumise avec docilité à toute la batterie d’examens nécessaires pour tenter d’établir et de comprendre les phénomènes extraordinaires à l’œuvre.
  • Les stigmates sont très connus de la tradition mystique occidentale, mais totalement absents de la tradition orientale. Il est improbable que Myrna se conditionne dans un état que sa culture religieuse ignore.
  • L’équipe médicale a vérifié la cicatrisation rapide de la plaie, sans suppuration, alors qu’aucun désinfectant ni aucun pansement n’a été appliqué. La cicatrisation des blessures, avec ouverture des plans sous-cutanés et cutanés, s’est faite spontanément, ce qui est conforme à la stigmatisation dans la tradition mystique occidentale.
  • Il est évident que Myrna se comporte sans affectation ni hystérie devant ces phénomènes ; c’est ce que tous les médecins ont pu constater.
  • Les mesures circulatoires et sanguines effectuées par les médecins présents avaient pour but de détecter l’érythromélalgie, une maladie qui perturbe la circulation sanguine en provoquant des phénomènes proches de ceux relevés dans le cas de la stigmatisation. Mais aucun caractère propre de cette maladie n’a été retrouvé chez Myrna, les mesures de saturation de l’oxygène se révélant tout à fait normales.
  • Dans un autre registre, les circonstances de l’apparition d’huile sur le corps de Myrna (mains, visage, yeux), un peu plus tôt ce même jour, sont tout aussi étonnantes. En aucun cas le corps humain ne peut exsuder de l’huile d’olive à 100 % pure. Aucune glande ne sécrète de l’huile ; seules les glandes sébacées sécrètent du sébum. Ce ne peut donc pas être son corps qui métabolise l’huile. Les scientifiques ne peuvent que constater les faits et écarter toute possibilité d’escroquerie, mais aucunement expliquer le phénomène.

Synthèse :

En ce Jeudi saint 8 avril 2004, c’est dès le matin que Myrna donne des signes de fatigue et de souffrance. Les équipes médicales lui ont fait passer la veilleune batterie de tests et d’examens, auxquels elle s’est soumise docilement. Après avoir vaqué à son ménage, Myrna s’est assise, une dizaine de caméras braquées sur elle, pour assister à la messe dans le patio où elle a communié. Elle semble gênée et contrariée, elle toujours si lumineuse et avenante. Elle souffre en silence, dépouillée de tout.

Qui, dans cette foule qui l’entoure, se rend compte qu’elle n’a plus de maison ? Celle-ci est devenue un lieu de prière et de pèlerinage ; sa chambre est envahie par les religieux, les médecins et leur matériel ; elle est même dépossédée de son corps, qu’elle soumet passivement aux examens demandés. Peu avant midi, son visage et ses mains se couvrent d’huile et elle demande à rentrer dans sa chambre pour s’allonger sur le lit. Journalistes, médecins et scientifiques la suivent avec leurs appareils d’observation très sophistiqués. Les prêtres les entourent. Dans cette chambre bondée, chacun peut voir les signes de douleur sur son visage et, à 13 heures 21, elle murmure, en extase : « La blessure de mon cœur suffit… ! » Immédiatement, une tache de sang apparaît sur son côté gauche, sous le sein ; elle passe plusieurs fois la main sur son front comme pour, entre le pouce et l’index, ôter des épines. Puis, reprenant la première phrase, elle enchaîne : « La blessure de mon cœur suffit, la blessure de mon cœur est la source de l’amour, voici la source d’où se nourrit toute âme. Quant à mes blessures, elles sont à cause d’un crime que je n’ai pas commis » (message du Christ). On comprend alors que le Christ a accordé à Myrna la faveur d’une seule plaie qu’il a eue sur la Croix, celle du côté du cœur. Myrna précisera que la voix qu’elle a entendue sortir de la lumière lui parvenait de tous les côtés en même temps, dans une tonalité qu’elle a crue chargée de reproches.

Les pèlerins et les personnes qui envahissent la maison, débordant dans la rue, respectent un silence absolu. La douleur devient intolérable et Myrna gémit plusieurs fois. L’équipe médicale norvégienne demande à être seule et la chambre se vide. Myriam, la fille de Myrna, reste à côté d’elle et pleure, impuissante, près de sa maman. Sur les écrans installés dans le patio, on peut suivre l’examen de la seule blessure sous le sein (34 millimètres) et les différents tests de mesures mis en place. Le père Boulos revient dans la chambre et se penche sur Myrna, qui ouvre les yeux. Il tente de lui expliquer le message, dont elle dit ne pas se souvenir. Elle a simplement répété ce que les voix lui disaient. Peu après, Myrna se lève pour assister à la prière et aux offices du Jeudi saint.

Le Vendredi saint 9 avril 2004, la maison de Soufanieh est remplie dès 7 heures du matin. C’est une journée de jeûne total en Orient et les pèlerins, pour la plupart, sont disposés à le respecter. Les offices se déroulent en présence de Myrna et de l’équipe médicale.

Le Samedi saint 10 avril 2004, Myrna et ses enfants, torchons et serpillières en main, remettent de l’ordre dans la maison. Chacun s’en étonne. Quelqu’un raconte l’histoire que tous les familiers de Soufanieh connaissent : une dame vient un jour en visite et la voit accroupie en train de laver le sol du patio. « Que vois-je ? Les mains sur lesquelles coule l’huile de la Sainte Vierge qui trempent dans l’eau sale ? » Myrna se relève et d’un trait lui répond : « Croyez-vous que la Vierge Marie avait une bonne ? ». En quelques mots, tout dit le bon sens, la simplicité et l’équilibre de Myrna.

Dans le courant de l’après-midi, Myrna monte sur la terrasse du premier étage, là où, pour la première fois, le 18 décembre 1982, la Vierge Marie a posé les pieds. Elle accompagne avec le père Zahlaoui un groupe de médecins libanais qui viennent d’arriver. Les docteurs Philippe Loron et Mansour sont présents avec, eux ainsi que l’équipe de cameramen. Elle répond avec beaucoup de naturel, très détendue, aux questions qui lui sont posées. L’entretien dure dix-sept heures. Soudain, dans l’escalier, alors qu’elle redescend avec tout le groupe pour préparer la messe de 18 heures, son visage et ses mains deviennent luisants et l’écoulement d’huile impressionnant. Les médecins et les cameramen traversent rapidement le patio et la portent jusqu’à son lit pour l’allonger. L’huile coule de ses yeux, qu’elle garde fermés. Puis elle esquisse un sourire, et fait non violemment de la tête, la bouche contractée, prête à pleurer. Elle s’immobilise et rentre en extase tandis que les médecins nordiques et libanais s’affairent autour de leurs machines, recueillant l’huile qui sourd des yeux et du visage pour remplir les flacons préparés à cet effet.

Un couple pousse la porte de la chambre et vient déposer près d’elle, le long de son flanc, un bébé endormi. On nous dit qu’ils viennent d’Arabie Saoudite et que l’enfant est très malade. La prière monte. Myrna est comme absente et, tout à coup, se met à parler : « Mon dernier commandement pour vous : d’ici a jailli à nouveau une lumière dont vous êtes le rayonnement pour un monde séduit par le matérialisme, la sensualité, et les célébrités, au point qu’il en a presque perdu ses valeurs. Quant à vous, conservez votre authenticité orientale. Ne permettez pas qu’on aliène votre volonté, votre liberté et votre foi dans cet Orient » (message du Christ).

Dans la chambre, les spectateurs sont médusés et ceux derrière la porte dans le patio se mettent à pleurer. L’un des médecins norvégiens se retourne contre le mur, comme pour fuir une évidence qui le dépasse. Il est le seul athée dans une équipe scandinave protestante. Le père Zahlaoui traduit en pleurant le message qu’il vient d’entendre et qu’il a pu écrire. Myrna sort de l’extase et, découvrant le bébé contre elle, le caresse tendrement en souriant. Puis elle se lève et, tout naturellement, à 18 heures, la messe commence. C’est seulement le soir, devant tous les médecins présents qui s’étaient livrés sur elle aux examens, en fonction de leurs spécialités, leurs recherches (génotypes, scanner de perfusion au laser, Doppler, spectrographie, impédance) qu’elle détaille ces quatre minutes d’extase : « Je suis allée vers la Vierge qui m’a caressé la tête, comme pour me dire : "Va". Je me suis retournée et je suis allée vers Jésus, présent dans la chambre sous la forme d’un personnage de lumière. J’ai entendu mon fils Jean Emmanuel qui disait : "Laissez maman tranquille ! Même maintenant, vous voulez encore l’examiner ?" Et j’ai dit : "Laisse-les faire ce qu’ils veulent, Jésus est là, et il attend !" »

« C’est comme si un parfum précieux nous avait été remis et que l’on ouvre avec précaution et délicatesse le bouchon, pour que tous puissent respirer cet arôme céleste », témoignera le prêtre canadien Louis René Gagnon avec pudeur, avant de partir le dimanche de Pâques. C’est de cela qu’il s’agit, de ce parfum unique de la Vierge et du Christ, et tous les comptes, tous les appareils ultramodernes transportés jusqu’à Damas n’ont pu le saisir. Les rapports scientifiques et même religieux en témoignent : « Ils n’expliquent rien. Ils ont éliminé les possibles, et campent sur le pas de la porte de l’impossible. »

Tous ceux qui sont repartis dans leur monde après ce temps pascal, vécu à Damas dans le quartier chrétien de Soufanieh, auraient pu dire les paroles que Myrna a prononcées en les saluant avant leur départ, le soir de ce dimanche pascal : « Ne pensez pas que ma mission est terminée, c’est maintenant qu’elle commence»

Jean-Claude et Geneviève Antakli, écrivains et biologistes.


Aller plus loin :

Geneviève et Jean-Claude Antakli, Dieu existe. Ses merveilles étincellent sous nos yeux, Éditions du Parvis, 2020.


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