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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
Les exorcismes au nom du Christ
n°586

France

XXIe siècles

Plongé dans les ténèbres, Grégory est sauvé par Jésus

À vingt-cinq ans, Grégory Lacroix est le patron d’une boîte de nuit qui connaît un franc succès et le rend riche. Mais violences, accidents et phénomènes paranormaux se multiplient : c’est une véritable descente aux enfers. Face à ce déferlement du mal, Grégory lutte et se tourne vers Dieu. Il reçoit alors une puissante prière d’exorcisme qui invoque le nom de Jésus et qui va le libérer de toute emprise satanique.

© CC0 gettyImage
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Les raisons d'y croire :

  • Pendant six ans, Grégory vit une succession de galères, à tous les niveaux : affectif, financier, médical, familial et professionnel. Des mauvaises nouvelles en permanence, des pannes, des accidents à répétition, à tel point que c’en est franchement étonnant. La malchance ne peut rendre compte de l’ensemble des événements improbables et néfastes qui s’abattent sur Grégory.
  • En plus de tout cela, des phénomènes étranges se produisent dans sa boîte de nuit : bruits anormaux, objets qui tombent par terre sans raison apparente, formes lumineuses inquiétantes qui apparaissent sur les vidéos de surveillance…
  • Au début, Grégory cherche toujours une cause rationnelle à ces événements insolites. Mais il se rend à l’évidence : quelque chose d’anormal – de paranormal – est à l’œuvre. Cette pensée n’est pas le fruit d’angoisses ou d’hallucinations personnelles : d’autres personnes que lui ont le même sentiment. D’ailleurs, les médecins, les artisans, les avocats et les autres professionnels que Grégory côtoie n’en reviennent pas non plus : « C’est impossible » ; « Je ne comprends pas » ; « Je n’ai jamais vu ça de ma carrière »…

  • À cette époque, l’entourage proche de la compagne de Grégory pratique l’occultisme, et elle-même a participé à des rituels.
  • Grégory témoigne avoir vu se propager dans sa boîte de nuit la « culture de la mort » : sexe débridé, alcoolisation excessive, drogue, corruption, hyperviolence, suicide, pressions mafieuses…
  • Lorsque Grégory reçoit les prières de délivrance de la part d’un prêtre exorciste, il pense que ce sera une prière « classique » : « Notre Père, Je vous salue Marie, puis basta ! » Il ne s’attend absolument pas à vivre une expérience surnaturelle.

  • Mais, pendant les prières du prêtre, Grégory se voit brusquement agir sans en avoir fait consciemment le choix : bâillements, ricanements incontrôlés, mouvements brusques, maux de tête très violents… Le tout petit crucifix qu’il a autour du cou semble soudainement peser une tonne. « C’était comme s’il y avait deux consciences : une conscience humaine qui était lucide, et à côté de ça, une espèce d’emprise démoniaque spirituelle invisible qui avait pourtant un pouvoir sur mon physique. »

  • Grégory voit un avant et un après les prières d’exorcismes. « Je n’ai pas vu Jésus mais j’ai vu l’effet des prières. » Ainsi, l’existence du diable est une vérité de foi, mais aussi une réalité qui est vérifiée sur le terrain par la délivrance et l’exorcisme au nom de Jésus. C’est pour en rendre compte que Grégory Lacroix témoigne de son parcours et des remèdes spirituels qui permettent de lutter contre les addictions et les forces occultes.Il a écrit un livre autobiographique, Le Monde de la nuit (Salvator, 2021).

Synthèse :

Je m’appelle Grégory, j’ai quarante-trois ans, je suis marié et père de trois enfants. À vingt-cinq ans, j’ai transformé mon établissement en discothèque. Ce n’était sans doute pas la meilleure solution sur le plan de la moralité, mais, à l’époque, ça me semblait être la seule solution financière.

Les premières semaines d’activité ont été catastrophiques. Je plafonnais tous les soirs à 250 clients, et ce n’était pas suffisant pour être rentable. La situation a empiré, je croulais sous les dettes. Je n’avais plus les moyens de vivre normalement : j’ai perdu mon logement, ma petite amie m’a quitté, mes amis ont pris leur distance, j’ai perdu la confiance de ma famille… Ma situation était vraiment pathétique.

Fin septembre 2004, contre toute attente, ma boîte de nuit a pris un essor inattendu. En l’espace de quelques semaines, le nombre de personnes fréquentant ma boîte de nuit a quintuplé ! Je ne comprenais pas : il n’y avait pas de chauffage, les toilettes étaient tout le temps bouchées, il y avait une odeur d’égout… En fait, c’est ma vie dans son entièreté qui s’était inversée : les filles qui me fuyaient quelques semaines avant commençaient à me courir après ; mon porte-monnaie, dans lequel il n’y avait que quelques pièces de monnaie, s’est rempli de liasses de billets, etc.

C’est aussi à partir de là que j’ai commencé à entrevoir ce qu’on appelle « la culture de la mort » : alcool, drogue, sexe, hyperviolence, crime, suicide... des choses épouvantables sur le plan de la morale. J’étais plongé malgré moi dans cet univers de ténèbres. J’étais soumis à des pressions mafieuses et je subissais des actes de vandalisme sur ma voiture et sur mon établissement. En plus de tout cela, des phénomènes paranormaux se sont produits. Il y avait des bruits étranges, des objets qui tombaient par terre sans raison apparente… Par exemple, un néon du plafond s’est écrasé sur le sol. L’électricien qui est venu réparer était interloqué, car « ça ne peut pas se déclipser ». Il y a aussi une boule à facette qui est tombée sur la tête d’une cliente : un drame... Un jour, alors que je vérifiais les vidéos de surveillance, j’y ai vu des lumières blanches étranges qui allaient et venaient sur la piste de danse. Pendant un an et demi, j’ai toujours cherché une cause rationnelle à chaque événement étrange. Cette suite d’événements incompréhensibles et néfastes n’était pas le fruit de mes angoisses ou de mes hallucinations : d’autres personnes que moi avaient le même sentiment. Finalement, il m’a traversé l’esprit que l’endroit était maudit… J’ai appris plus tard ce qu’est une « infestation » : les exorcistes parlent d’infestation lorsqu’il y a une action ou une présence du démon dans un lieu. Rétrospectivement, je suis convaincu que c’était le cas. Mais, hélas, à l’époque, j’étais seul, trop loin de l’église pour avoir des connaissances ou des personnes correctement informées pour m’aider.

J’ai gagné énormément d’argent à cette période. Mais, à côté, toutes les fondations de ma vie s’écroulaient et j’étais profondément seul et malheureux. Au contact « du monde de la nuit », je me suis complètement desséché spirituellement, car j’étais tout le temps avec des gens qui m’éloignaient du Christ. J’ai eu six ans de problèmes, d’accidents, de pannes ; ma vie était bloquée à tous les niveaux. Je n’en pouvais plus de mon travail et de mon environnement ; c’est pourquoi j’ai fini par vendre ma boîte de nuit. J’étais face à des mafieux et ça a été la ruine totale. Mais je préférais laisser tomber, je préférais vivre. À la même période, j’ai quitté ma compagne avec qui j’étais depuis six ans. Je ne le savais pas, mais beaucoup de mes problèmes venaient d’elle.

Comme je reprenais ma vie à zéro, j’ai saisi l’occasion pour partir en pèlerinage à Lourdes. Là-bas, j’ai raconté ma vie des dernières années à un prêtre, qui a trouvé, lui aussi, la succession de malchances étonnante. Il a vite discerné qu’il y avait un problème avec mon ex-compagne. « Tu peux m’en dire plus sur elle ? — Oui. Elle a avorté deux fois. Une des deux fois, c’était moi le père. Il y a aussi sa tante qui était voyante, qui pratiquait la magie. Une fois, elle est partie la nuit faire un rite qu’elle appelait "la nuit des voleurs". Elle faisait des incantations devant une croix avec sa tante… » Il m’a finalement conseillé d’aller voir un prêtre exorciste.

J’ai longuement discuté avec le prêtre exorciste, puis nous avons commencé les « prières de délivrance ». Je m’attendais à des prières « classiques » : Notre Père, Je vous salue Marie, puis basta ! Je ne m’attendais absolument pas à vivre une expérience surnaturelle. Le prêtre a mis son étole, ouvert son livre et il a démarré le rituel. À peine dix secondes après le début des prières, je me suis mis à avoir des réactions insolites : je bâillais, je ricanais sans pouvoir me contrôler, j’avais des maux de tête très violents. Ça venait et ça partait d’un coup. Ça a duré deux heures comme ça. Il m’avait laissé un crucifix d’environ vingt grammes, mais j’avais l’impression qu’il pesait une tonne, au point que je commençais à tomber vers l’avant. C’était comme s’il y avait deux consciences : une conscience humaine qui était lucide et, à côté de ça, une espèce d’emprise démoniaque spirituelle invisible qui avait un pouvoir sur mon physique.

Après les prières, le prêtre m’a expliqué encore plusieurs choses. « Il y a un esprit de mort qui est présent sur toi. Il va falloir que tu entames un long combat pour ta libération. C’est un combat spirituel. Si tu veux t’en sortir, il n’y a qu’une seule solution, c’est une vie centrée sur le Christ, une vie de prière avec les sacrements, la lecture de la parole de Dieu tous les jours, le jeûne régulièrement, le chapelet tous les jours… » Nous nous sommes donc revus plusieurs fois et j’ai eu recours à une quinzaine d’exorcismes. Jésus m’a délivré de tout lien et ma vie en a été métamorphosée. Il y a eu un avant et un après : l’avant, tout allait de travers, l’après, tout s’est amélioré. Factuellement, l’emprise du mal a disparu : de moins en moins de pannes, plus de cauchemars, plus d’insomnie… Je me sentais de mieux en mieux, ma vie reprenait le bon chemin.

Grégory Lacroix, d’après le témoignage donné sur la chaîne YouTube de Notre-Dame-de-la-Lumière (NDML).


Aller plus loin :

Le livre autobiographique de Grégory Lacroix, Le Monde de la nuit, Salvator, 2001.


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