Jésus retarde le décès de Lizzie

Synthèse :

Ma tante Lizzie était une personne extraordinaire. Elle avait beaucoup d’humour. C’était la sœur de ma mère, qui, elle, était déjà décédée. Le jour où j’ai quitté l’Irlande pour l’Amérique, j’ai demandé à ma tante : « Tante Lizzie, ne meurs pas avant que je revienne. » Elle m’a répondu : « Mais non, ne t’inquiète pas, je ne vais pas mourir. Allez, retourne en Amérique. » Comme j’étais très attachée à elle, j’avais déjà obtenu la permission de ma congrégation de rentrer chez moi dans le cas où elle serait mourante.

À cette époque, je partais pour une longue mission de trois mois en Amérique latine. Il était prévu que je parcoure le continent pour rencontrer sept évêques, sur leur invitation. J’ai atterri au Brésil et tout un circuit était prévu à travers le pays. J’allais dans les stades, je rencontrais des prêtres, des évêques... Mais le premier soir, tard dans la nuit, j’ai reçu un appel téléphonique d’une amie irlandaise : « Ta tante Lizzie est en train de mourir. Selon le médecin, il ne lui reste que deux jours à vivre. Elle n’arrête pas de te réclamer. » Je ne pouvais pas partir immédiatement car c’était le milieu de la nuit, mais j’avais déjà décidé de partir : le lendemain matin, j’achèterai un billet. Dès mon réveil, avant de me rendre à l’aéroport, j’ai commencé par aller à la messe. Alors que je recevais la sainte communion, j’ai entendu Jésus me dire : « Qui est le premier dans ta vie ? » J’ai répondu : « C’est toi, Jésus. » Le Seigneur m’a dit : « Je ne veux pas que tu rentres chez toi. — Mais, Jésus, il le faut. J’ai la permission de la congrégation et ma tante va mourir... » J’ai commencé à argumenter, à débattre avec lui. Il a répété : « Qui est le premier dans ta vie ? » Je lui ai répondu la même chose. J’ai accepté de renoncer à moi-même. Certes, c’est un acte de miséricorde de visiter les mourants, c’est quelque chose de bien. Mais Dieu, apparemment, voulait quelque chose de mieux. J’ai donc fini par dire : « Je ne partirai pas. » Pendant neuf semaines, j’ai parcouru le continent : Brésil, Venezuela…

D’abord, je n’ai pas osé prendre de nouvelles de ma tante. Je craignais trop qu’on me dise qu’elle était morte. J’en aurais été trop bouleversée. Après plusieurs semaines, j’ai fini par rappeler mon amie. « On ne t’a pas dit ce qui est arrivé à tante Lizzie ? — Non. Que s’est-il passé ? — Tu sais, le lendemain de notre appel, elle était vraiment mourante. Le médecin est arrivé et il a demandé que l’on prévienne la famille que c’était la fin. "Elle n’en a plus pour très longtemps." À peine, avait-il fini de parler que tante Lizzie a ouvert les yeux et elle a dit : "Bonjour docteur, comment allez-vous ? Et comment va votre fille ?" Le docteur a eu un tel choc ! Il est sorti presque en courant. » Pendant que mon ami me racontait cela, j’ai entendu le Seigneur me dire : « Tu pensais me surpasser en générosité ? Je te révélerai à quel point je suis généreux. »

J’ai terminé ma mission sereinement et j’ai pris l’avion pour Dublin, où je suis allée voir ma tante. Elle était toujours à l’hôpital, toujours en train de mourir. « Tante Lizzie, je suis rentrée à la maison pour te voir. » Elle m’a répondu : « Oui, je sais bien. J’ai attendu si longtemps. » Elle m’a raconté : « J’étais entrée dans un magnifique tunnel. J’étais en train d’aller vers le Cœur Sacré de Jésus. Il m’attendait et m’a dit : "Non, tu dois repartir et attendre que Briege vienne te voir." Maintenant, c’est bon, tu m’as vu. Laisse ta vieille tante Lizzie rentrer à la maison dans le Sacré Cœur de Jésus. » J’ai prié avec elle, puis j’ai pris l’avion le lendemain. Quand je suis arrivée à Tampa (Floride, États-Unis), elle était morte.

Après coup, je me suis rendu compte à quel point j’avais été égoïste. Tous ces gens avaient passé des mois à organiser ma tournée de conférences en Amérique latine. Et moi, j’allais partir comme ça. J’ai compris qu’il faut savoir s’oublier pour le bien des autres et pour accomplir ce que Jésus veut.

Au-delà des raisons d'y croire :

Briege McKenna est une religieuse contemporaine bien connue. Elle croit fermement à la réalité des miracles accomplis par Jésus car toute sa vie a été transformée par la spectaculaire guérison physique dont elle a bénéficié. Dans le même temps, elle a reçu un don de guérison dont beaucoup de personnes peuvent témoigner.

Aller plus loin :

Briege McKenna a écrit un récit autobiographique, traduit en français et publié aux Éditions de l’Emmanuel : Des miracles aujourd’hui, rien n’est impossible à Dieu. Disponible en ligne.

En savoir plus :

• Le témoignage vidéo de Briege McKenna peut être vu en intégralité sur la chaîne YouTube NDML : Cette sœur guérit des millions de personnes au nom de Jésus.